Banquet Speech

Banquet Speech

Saint-John Perse’s speech at the Nobel Banquet at the City Hall in Stockholm, December 10, 1960

Your Majesties, Your Royal Highnesses, Your Excellencies, Ladies and Gentlemen.

J’ai accepté pour la poésie l’hommage qui lui est ici rendu, et que j’ai hâte de lui restituer.

La poésie, sans vous, ne serait pas souvent à l’honneur. C’est que la dissociation semble s’accroître entre l’œuvre poétique et l’activité d’une société soumise aux servitudes matérielles. Ecart accepté, non recherché par le poète, et qui serait le même pour le savant sans les applications pratiques de la science.

Mais du savant comme du poète, c’est la pensée désintéressée que l’on entend honorer ici. Qu’ici du moins ils ne soient plus considérés comme des frères ennemis. Car l’interrogation est la même qu’ils tiennent sur un même abîme, et seuls leurs modes d’investigation différent.

Quand on mesure le drame de la science moderne découvrant jusque dans l’absolu mathématique ses limites rationnelles; quand on voit, en physique, deux grandes doctrines maîtresses poser, l’une un principe général de relativité, l’autre un principe quantique d’incertitude et d’indéterminisme qui limiterait à jamais l’exactitude même des mesures physique; quand on a entendu le plus grand novateur scientifique de ce siècle, initiateur de la cosmologie moderne et répondant de la plus vaste synthèse intellectuelle en termes d’équations, in­voquer l’intuition au secours de la raison et proclamer que «l’imagination est le vrai terrain de germination scientifique», allant même jusqu’à réclamer pour le savant le bénéfice d’une véritable «vision artistique» – n’est on pas en droit de tenir l’instrument poétique pour aussi légitime que l’instrument logique?

Au vrai, toute création de l’esprit est d’abord «poétique» au sens propre du mot; et dans l’équivalence des formes sensibles et spirituelles, une même fonction s’exerce, initialement, pour l’entreprise du savant et pour celle du poète. De la pensée discursive ou de l’ellipse poétique, qui va plus loin et de plus loin? Et de cette nuit originelle où tâtonnent deux aveugles-nés, l’un équipé de l’outillage scientifique, l’autre assisté des seules fulgurations de l’intuition, qui donc plus tôt remonte, et plus chargé de brève phosphorescence. La réponse n’importe. Le mystère est commun. Et la grande aventure de l’esprit poétique ne le cède en rien aux ouvertures dramatiques de la science moderne. Des astronomes ont pu s’affoler d’une théorie de l’univers en expansion; il n’est pas moins d’expansion dans l’infini moral de l’homme – cet univers. Aussi loin que la science recule ses frontières, et sur tout l’arc étendu de ces frontières, on entendra courir encore la meute chasseresse du poète. Car si la poésie n’est pas, comme on l’a dit, «le réel absolu», elle en est bien la plus proche convoitise et la plus proche appréhension, à cette limite extrême de complicité où le réel dans le poème semble s’informer lui-même. Par la pensée analogique et symbolique, par l’illumination lointaine de l’image médiatrice, et par le jeu de ses correspondances, sur mille chaînes de réactions et d’associations étrangères, par la grâce enfin d’un langage où se transmet le mouvement même de l’Etre, le poète s’investit d’une surréalité qui ne peut être celle de la science. Est-il chez l’homme plus saisissante dialectique et qui de l’homme engage plus? Lorsque les philosophes eux-mêmes désertent le seuil métaphysique, il advient au poète de relever là le métaphysicien; et c’est la poésie, alors, non la philosophie, qui se révèle la vraie «fille de l’étonnement», selon l’expression du philosophe antique à qui elle fut le plus suspecte.

Mais plus que mode de connaissance, la poésie est d’abord mode de vie – et de vie intégrale. Le poète existait dans l’homme des cavernes, il existera dans l’homme des âges atomiques parce qu’il est part irréductible de l’homme. De l’exigence poétique, exigence spirituelle, sont nées les religions elles-mêmes, et par la grâce poétique, l’étincelle du divin vit à jamais dans le silex humain. Quand les mythologies s’effondrent, c’est dans la poésie que trouve refuge le divin; peut-être même son relais. Et jusque dans l’ordre social et l’immédiat humain, quand les Porteuses de pain de l’antique cortège cèdent le pas aux Porteuses de flambeaux, c’est à l’imagination poétique que s’allume encore la haute passion des peuples en quête de clarté.

Fierté de l’homme en marche sous sa charge d’éternité ! Fierté de l’homme en marche sous son fardeau d’humanité, quand pour lui s’ouvre un humanisme nouveau, d’universalité réelle et d’intégralité psychique … Fidèle à son office, qui est l’approfondissement même du mystère de l’homme, la poésie moderne s’engage dans une entreprise dont la poursuite intéresse la pleine intégration de l’homme. Il n’est rien de pythique dans une telle poésie. Rien non plus de purement esthétique. Elle n’est point art d’embaumeur ni de décorateur. Elle n’élève point des perles de culture, ne trafique point de simulacres ni d’emblèmes, et d’aucune fête musicale elle ne saurait se contenter. Elle s’allie, dans ses voies, la Beauté, suprême alliance, mais n’en fait point sa fin ni sa seule pâture. Se refusant à dissocier l’art de la vie, ni de l’amour la connaissance, elle est action, elle est passion, elle est puissance, et novation toujours qui déplace les bornes. L’amour est son foyer, l’insoumission sa loi, et son lieu est partout, dans l’anticipation. Elle ne se veut jamais absence ni refus. Elle n’attend rien pourtant des avantages du siècle. Attachée à son propre destin, et libre de toute idéologie, elle se connaît égale à la vie même, qui n’a d’elle-même à justifier. Et c’est d’une même étreinte, comme une seule grande strophe vivante, qu’elle embrasse au présent tout le passé et l’avenir, l’humain avec le surhumain, et tout l’espace planétaire avec l’espace universel. L’obscurité qu’on lui reproche ne tient pas à sa nature propre, qui est d’éclairer, mais à la nuit même qu’elle explore; celle de l’âme elle-même et du mystère où baigne l’être humain. Son expression toujours s’est interdit l’obscur, et cette expression n’est pas moins exigeante que celle de la science.

Ainsi, par son adhésion totale à ce qui est, le poète tient pour nous liaison avec la permanence et l’unité de l’Être. Et sa leçon est d’optimisme. Une même loi d’harmonie régit pour lui le monde entier des choses. Rien n’y peut advenir qui par nature excède la mesure de l’homme. Les pires bouleversements de l’histoire ne sont que rythmes saisonniers dans un plus vaste cycle d’enchaînements et de renouvellements. Et les Furies qui traversent la scène, torche haute, n’éclairent qu’un instant du très long thème en cours. Les civilisations mûrissantes ne meurent point des affres d’un automne, elles ne font que muer. L’inertie seule est menaçante. Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance. Et c’est ainsi que le poète se trouve aussi lié, malgré lui, à l’événement historique. Et rien du drame de son temps ne lui est étranger. Qu’ à tous il dise clairement le goût de vivre ce temps fort! Car l’heure est grande et neuve, où se saisir à neuf. Et à qui donc céderions-nous l’honneur de notre temps? …

«Ne crains pas», dit l’Histoire, levant un jour son masque de violence – et de sa main levée elle fait ce geste conciliant de la Divinité asiatique au plus fort de sa danse destructrice. «Ne crains pas, ni ne doute – car le doute est stérile et la crainte est servile. Ecoute plutôt ce battement rythmique que ma main haute imprime, novatrice, à la grande phrase humaine en voie toujours de création. Il n’est pas vrai que la vie puisse se renier elle-même. Il n’est rien de vivant qui de néant procède, ni de néant s’éprenne. Mais rien non plus ne garde forme ni mesure, sous l’incessant afflux de l’Etre. La tragédie n’est pas dans la métamorphose elle-même. Le vrai drame du siècle est dans l’écart qu’on laisse croître entre l’homme temporel et l’homme intemporel. L’homme éclairé sur un versant va-t-il s’obscurcir sur l’autre. Et sa maturation forcée, dans une communauté sans communion, ne sera-t-elle que fausse maturité? …»

Au poète indivis d’attester parmi nous la double vocation de l’homme. Et c’est hausser devant l’esprit un miroir plus sensible à ses chances spirituelles. C’est évoquer dans le siècle même une condition humaine plus digne de l’homme originel. C’est associer enfin plus largement l’âme collective à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde … Face à l’énergie nucléaire, la lampe d’argile du poète suffira-t-elle à son propos? Oui, si d’argile se souvient l’homme.

Et c’est assez, pour le poète, d’être la mauvaise conscience de son temps.

From Les Prix Nobel en 1960, Editor Göran Liljestrand, [Nobel Foundation], Stockholm, 1961

SAN SALVADOR: CIUDAD SIN MEMORIA Por Tirso Canales

SAN SALVADOR,26 de noviembre de 2009 (SIEP) “El poeta Tirso Canales describe magistralmente las luchas populares para derrocar al Coronel José María Lemus en el año 1960 en esta novela Ciudad Sin Memoria publicada en 1996, de la cual publicamos un capítulo” señaló el Lic. Roberto Pineda, del Centro de Estudios Marxistas “Sarbelio Navarrete.”

CIUDAD SIN MEMORIA

Todo aquello ocurría ante los ojos de Isabel, Reina de ‘Todas las Españas”: En la entrada oriental del Palacio Nacional, era testiga de la barbarie. Por cierto que ella no era ninguna santa, en materia de “verguiar” pueblos, bastante práctica tuvo a lo largo del continente latinoamericano que nuestros pueblos no olvidarán jamás.

En 1524 se ¿irritaría? con los informes de Pedro de Alvarado, acerca de la indomabilidad del Pueblo Pipil, asentado en el soleado Valle de Cuscatlan? Ahora, en 1960 lo ve con sus propios ojos. Sin perder detalle, desde un lugar destacado en la parte más alta de las escalinatas de mármol amarillento del Palacio Nacional de San Salvador. En ese edificio tiene su sede la Asamblea Legislativa y varios Ministerios del “gobierno democrático” por gracia de sus majestades los fraudes, las imposiciones y la matanza ordenada por su excelencia, el Coronel Calduevidrio.

Cuando los grupos de personas de todas las edades que asistían al desfile “del 15 de septiembre”, topaban con la Policía de Hacienda y corrían en busca de otra salida en el extremo.

La Policía Nacional atajaba en plena bocacalle “con topeka” en mano y las bazucas lanzadoras de gases… Corrían para otro lado, pero luego iban a topar con las bayonetas de la Guardia Nacional. En otra dirección la Policía Militar los reviraba contra la Policía de Aduana. Luego los “choriceros” de la Policía Municipal aplicaban “vainazos” a cuanto maje estaba zampado en la “bayuncada” del desfile. Aquella plaza se convirtió en hervidero donde lo único distinguible era el humo negro azuloso de la pólvora y el asfixiante olor a gases “saca mocos”. La tronazón de disparos y la gritería desesperada de los ayes despavoridos corriendo de un lado a otro, hacían temblar…

La Catedral Metropolitana había cerrado sus puertas después de que el Coronel Calduevidrio asistió al Tedeum, en “acción de gracias por la independencia”. Monseñor Chéver y Cabrales, ofició la misa y cuando terminó acompañó hasta la puerta a las “Damas de Buen Corazón”, entre quienes se encontraba la Primera Dama, Doña Pura. Vestida de negro riguroso, en el acto consagratorio entregó su óbolo para que continuara la esforzada construcción de la Catedral traga millones que estaba proyectada para el año de nunca jamás, como decía el pueblo.

Más que correr saltaba el grupo de la Policía Nacional del “desfile de la Independencia”. Por las cuatro esquinas de la Plaza Barrios, los camiones de la Policía Especial, o sea la política, se agolparon y luego empezaron a señalarle a la guardia, a personas conocidas.

– ¡Asesinos! -gritaban los estudiantes.

La gente se apiñaba en las esquinas tratando de salir sin conseguirlo. Desde las azoteas del edificio, “Dueñas”, del Casino Salvadoreño, de Goltri y del “Hipotecario”, llovían balas, gases, bombas de mal olor, bombas de humo negro pegajoso. El Coronel Calduevidrio había estado ofreciendo en sus discursos de las últimas semanas, esas “sorpresas”.

Todo el mundo buscaba salir de la Plaza Barrios que se había transformado en un infierno. Los militares corrían persiguiendo mujeres. Los camiones del Ejército aturdían. El pueblo gritaba y protestaba por los atropellos.

Los oficiales, soldados, guardias, policías de hacienda, policías nacionales, policía militar, cadetes de la Escuela Militar, policía de Aduana, la policía Municipal, la policía política, la policía bancaria, la policía motorizada, la policía civil y la policía secreta, convirtieron el centro de la capital en “plaza de armas”.

No pararon de disparar y de culatear al pueblo. “Eso le pasaba por andar asistiendo al circo donde los animales no estaban domesticados y que además andaban sueltos y borrachos de fetichismo”.

-Con esas palabras apreció los sucesos, Ana Rosa, con su famoso humor cáustico, del que no se escapaba nadie. Bastante hemos presenciado de esta tragedia que parece estar compuesta por infinidad de capítulos observó el Capitán General. Es como una maldición que nos salpica de sangre hasta la coronilla. ¡Cuántos recuerdos desagradables. Como aquel 24 de diciembre de 1922, ¡estoy viendo lo de hoy!. Las salvadoreñas molinistas de aquellos años corrieron con la misma desesperación que las mujeres que estoy viendo, impotente, correr de un lado a otro, procurando salir del alcance de las balas.

Entonces fueron masacradas por ser ‘constitucionalistas” ¡hoy por ‘subversivas’! Cómo si fuera sólo una cosa de palabras. Hubo numerosas mujeres muertas y heridas entonces. Muchos hombres cayeron tratando de defender a sus mujeres y compañeras. La misma saña siempre contra el pueblo, los mismos asesinos de 1932, de 1944, de 1952, y de 1960. ¿Es qué no tiene efecto el tiempo sobre ellos? ¿Cuántas veces se me ha erizado la piel? ¿Y es que tendré tantos más tormentos?. Eduardo advirtió que tanto el Héroe Salvadoreño como su cabalgadura, lloraban gruesas lágrimas alrededor del pedestal.

El pueblo había corrido hacia arriba. Grupos de gente se habían quedado en las Plazas, ‘Dos de Abril” y “Catorce de Julio”.

El General Perales, director de Policía Nacional, ordenó a los batallones anti-motines equipados con modernos “topekas’ que cargaran contra ellos. Todas las personas que habían quedado atrapadas en la zona corrieron hasta la Biblioteca Universitaria. Un grupo numeroso entró primero.

Centenares más se habían refugiado en el Paraninfo Universitario. Entraron por la 7a avenida sur. cerca del Garaje Mundial, y también por la 5 avenida, famosa por sus vendedoras ambulantes que te venden agujas de coser a mano en un canastillo tan chiquito como la palma de la mano, de la niñita descalza que lo lleva con sólo media docena, y te ofrece su mercancía diciéndote que son las últimas, pero en realidad son las primeras porque esa fue la cantidad que logró comprar en las tiendas de mayoreo de la “quinta avenida” que te venden todo a precio de docena; y le ponen a todo, otras formas de engatusar a los clientes. Y la bullanga sigue y bajo el sol bruto te puedes quitar la enorme sed que te rompe la garganta con un buen vaso de ensalada que da gusto, y que de verás te llega hasta el propio sabor con lechuga, mamey, naranja, chan y hasta berro y aquello es toda la gloria, en fin.

Ese día de la “Independencia”, ellas utilizaban creativamente su florido léxico de mentadas de madre, para condecorar a los militares porque se lo merecían, “con gruesos cordones de oro y medallas al mérito, con putiadas de aquellas que están arriba de las sesenta mil putas”.

Eran, de acuerdo a las palabras de Eduardo:

Mentadas de madre en grado superlativo que sólo podían ser creadas por aquellas lenguas gloriosas que sí saben para qué fueron inventadas las putiadas de varios ceros; y esto es, cuando todavía el sesenta por ciento de salvadoreños analfabetos tienen que contar con los dedos, con granos de maíz o con piedritas ¡Imagínense cómo van a ser de largas las putiadas cuando estas gloriosas vendedoras ambulantes sepan, además de leer y escribir, operar computadoras de cuarta o quinta generación!

La zamotana fue de las “más buenas’. Aunque los materiales contundentes y manchantes como tomates, huevos podridos, guineos y otros, se les habían acabado, las canteras de putiadas estaban aún vírgenes, robustas y pariendo más y más y hasta el infinito. Esa es materia inagotable decía Eduardo. Esa es la lengua salvadoreña.

Esas calles hirviendo de sol, son las verdaderas academias que hacen florecer las más brillantes imágenes de contenidos profundos. Esas mujeres deben ocupar asientos de número en la Academia Salvadoreña de la Lengua.

Ante las arremetidas de las vendedoras, los militares corrieron a reagrupar sus fuerzas y volvieron a la carga. Las mujeres haciendo uso de su social ingenio, arremetían por sorpresa aculándose contra las paredes de la Iglesia “El Calvario” y les cantaron a putiadas limpias, hasta de lo que iban a morir el día en que el pueblo despertara.

El General Perales, ante la derrota que estaban experimentando los militares a mano de las vendedoras ambulantes, ordenó sacar los carros blindados con ametralladoras y cañones, y los apostó en la entrada del Telégrafo y en la esquina de la 7ª. Avenida Sur, cerca de la Facultad de Humanidades, donde estaban refugiados cientos de personas. Entre ellas se hallaban las… alumnas del colegio “La Divina Familia” que participaban en el desfile de la Independencia. Ellas corrieron por rutas distintas, pero tampoco las niñas del aristocrático Colegio fueron respetadas por “la bravura” de las tropas.

El pueblo les gritaba “ladrones!”, “¡cobardes!”… Y como para demostrar que no eran cobardes, la emprendieron contra las mujeres que agitaban banderas y que bocabiertiaban por las orillas de las calles como quien mira un circo por los huecos de la carpa, rota y deschirajada, es decir, por andar de mironas” de la “babosada esa que ni gracia tenía”.

Eduardo, llegó sudoroso a donde Ana Rosa. Allí estaba el Chele Escoto, quien lo saludó con un “¡quiubomano, traes las tripas en la boca!”. Mientras se secaba el sudor de la cara y el cuello con su pañuelo blanco grande. Empezó a relatarles lo sucedido en el relajo del desfile.

La tirazón continuaba por las zonas del Mercado Central, el Calvario, el Garaje Mundial, por la esquina que forma la 7 Avenida Sur y la Calle Arce. De todos aquellos lugares se levantaban columnas de humo negro y partían estruendosas ráfagas.

La Rectoría de la Universidad acogió a millares de personas que procuraban ponerse a salvo de la furia de los militares. La gente corría desesperada hacia aquel lugar, considerado como el único a donde los militares no entrarían. Aquellas ideas pronto se vinieron al suelo, cuando los oficiales colocaron frente al viejo portón de madera, un tanque “Sherman” que al primer acelerón tumbó las carcomidas mochetas que sostenían los cuerpos de la anchurosa puerta, y pasó sobre ella como si lo hiciera en carretera llana. Tras el empuje del tanque, penetraron las tropas armadas de “topekas”. Desde el principio la emprendieron garrote en mano contra toda persona que estuviera dentro.

El Rector salió de su despacho asustado y confundido por los sorpresivos acontecimientos. En la entrada de la Rectoría, frente a la tropa que lanzaba gases y repartía garrotazos, se presentó diciendo:

— ¡Señores de la autoridad! ¡Soy el Rector de la Universidad y protesto de modo enérgico por este allanamiento al Alma Mater!… y la violación de la autonomía universitaria garantizada por la Constitución de la República!.

No había terminado de pronunciar sus palabras el Rector, cuando uno de los capitanes que comandaba el asalto le dijo a boca de jarro:

— ¡Qué Constitución ni qué mierda! ¡A vos te andamos buscando comunista hijueputa!… Tras decir aquellas palabras le descargó “el terciazo” en la frente con la pistola desenfundada… Los anteojos del Rector, volaron por el aire lleno de humo.

Luego de presenciar el ejemplo de su jefe, los policías se encimaron asestando garrotazos en la cabeza y la espalda. Entre una lluvia de leñazos lo sacaron a rastras. En vilo lo tiraron adentro de un automóvil sin placas que partió con rumbo desconocido. Dentro de la U. los policías no paraban de repartir leñazos, lanzar gases, romper vidrios, persianas, escritorios… Una sola máquina de escribir, no quedó sobre su mesa, ni un sólo teléfono quedó conectado. Papeleras y papeles, fueron lanzados al suelo con una furia increíble. Numerosos estudiantes y otras personas refugiadas en el recinto universitario que se pasaron del segundo piso a los techos de las casas vecinas, fueron perseguidas por los policías que tenían órdenes de “verguiar a todo el mundo metido allí”.

—“¡No quiero quejas de nadie!”—advirtió el General Perales.

Camiones, ambulancias y todo tipo de vehículos militares, sacaron de la U. a centenares de personas y las llevaron de prisa.. Tras la acción policíaca, cundió el escándalo en la Capital, los golpeados y heridos en el asalto sumaron centenares. El escándalo se transformó pronto en noticia del momento. Los habitantes de San Salvador comentaban los sucesos de distintas formas y los calificaban de diversas maneras. Las vendedoras ambulantes por su proximidad a la U. asaltada eran quienes en masa hablaban de las tropelías y los nombraban con adjetivos que ellas han creado en su larga, esforzada y dolorosa faena. Esos adjetivos que se vuelcan con grandeza y alcanzan su magnitud en la boca franca de las locatarias, que es como decir el pez nadando en su agua viva. El gobierno japonés, cuando hizo el “donativo, desinteresado y de amistad”, aseguró que con los garrotes “topeka”, las autoridades podían flagelar, incluso el rostro y cualquier otra parte sensible, sin dejar huellas. Aunque se usaran sin destreza.

La verdad fue que donde pegaron los “topeka” no quedó señal alguna, pero eso sí, “el dolor subcutáneo era tan bruto que vos no imaginas cabrón”. Los heridos fueron los que sufrieron ataques con culatas de fusil y bayonetas caladas. En cambio los “topeka” o porras japonesas no dejaron ni señas o sea que la tecnología japonesa en materia de “dar verga” había demostrado que era sofisticada de veras. La policía sacó hasta la última persona de las instalaciones.

En el Paraninfo de la Universidad arrancaron las paredes de tablas y abrieron los archivos para llevarse los expedientes de los estudiantes. Después de los muebles despedazados en el suelo, nada faltaba por registrar dentro del recinto. En la parte dominante del Paraninfo, colgados a tres metros quedaban dos grandes retratos pintados al óleo por el maestro Valero Lecha, y correspondían al Doctor Juan Lindo, fundador de la Universidad de El Salvador, y otro a Francisco Gavidia, uno de los grandes poetas salvadoreños, símbolo de la literatura nacional.

Los retratos estaban intactos, pero el Coronel Palomar que comandaba la acción, ordenó “apiarlos de inmediato”.. En cuanto cayeron al suelo, los policías con las bayonetas caladas en sus fusiles los “atacaron” hasta dejarlos tasajeados, tal como ordenó su jefe. Aquellas obras de arte tenidas por joyas de enorme valor histórico, cultural y memoria de la ciudad, nada pudieron hacer como simples objetos ante la embestida. Allí quedaron convertidas en simples chirajos de tela metidos en marcos semi desarmados, junto a los numerosos vitrales de colores que servían de tragaluces.

-Sus órdenes han sido cumplidas, mi General! -informó el Coronel Palomar, haciendo sonar los talones de sus botas, mientras se cuadraba y saludaba a su superior… Diciendo aquello continuó la ceremonia:

— ¡Con su permiso, mi General, puedo retirarme?

— Sí, Coronel, y lo felicito, por saber cumplir con su deber.. Puede retirarse!. El Coronel Palomar, saludó a su jefe. Dio media vuelta golpeando los talones que sonaron como si hubiera golpeado tablas de madera dura muy seca y se retiró hacia el casino de oficiales del cuartel.

Eduardo fue pronto a buscar a Raúl en el “Avispón” del Chele Escoto. En casa de Javier lo encontró esperando ansioso los materiales que debían ser incluidos en el periódico Abril y Mayo, que ya estaba “hirviendo” en la imprenta.

– ¡No contradiga mis órdenes, Coronel Infante! -gritó el General Perales, cuando el tercer Jefe le dijo que entre las mujeres estaba un numeroso grupo de niñas del Colegio “La Divina Familia.” Ella entraron a las instalaciones universitarias para protegerse de los disparos que se producían en la zona, cuando regresaban del desfile.

-Disculpe mi General, digo esto, porque se trata de niñas de colegio, y meterlas en la misma celda con ladrones incorregibles podría ser peligroso.

-He ordenado que las meta allí —gritó el General Perales y

-agregó—, ¡cumpla las órdenes Coronel, y nada más!.

—Como usted ordene, mi General!…

El Coronel Infante saludó a su Jefe, pidió permiso para retirarse y fue a cumplir las órdenes.

Los ladrones “rematados”, muchos de ellos desnudos por completo y con el pelo crecido sobre el pecho. Llevaban años guardando prisión en aquellas inmundas celdas de la Policía Nacional. Cuando metieron a las mujeres a las bartolinas, varios individuos se inquietaron, pero uno de ellos se puso al frente del grupo de los “presos de por vida” a quienes ordenó con voz enérgica.

– ¡Se van todos hasta el rincón!

-¡Y les advierto: “deben ser respetuosos con las señoritas que han metido aquí”!

El hombre corpulento y de gruesos brazos velludos, conocido en el hampa como “Superman”, dijo aquellas palabras de modo cortante y con aplomo de líder.

Una de las mujeres recién introducidas a la celda de los ladrones rematados, explicó que eran estudiantes universitarias, y que habían sido capturadas en el asalto a la Universidad por la Policía. La mujer dijo a los ladrones, “no hemos cometido ningún delito”…

No había terminado de hablar cuando “Superman”, que hablaba como jefe de los “ladrones rematados”, les dijo:

– ¡Señoritas!, no tengan miedo que nadie les hará daño. Les digo que nadie aquí se comportará mal, con ninguna de ustedes. No tengan miedo que nada les sucederá…

Diciendo eso, “Superman”, repitió para los presos:

— ¿Entendido?

Y casi a coro los “ladrones rematados” respondieron al liderazgo de “Superman” y dejaron el espacio junto a la puerta para que se alojaran las mujeres.

Con un reguero de publicaciones impresas unas y otras mimeografiadas, expuestas en dos mesas, en el salón azul de Casa Presidencial, el Coronel Calduevidrio, mostró a los periodistas, las “evidencias subversivas”.

—Todo esto demuestra que la Universidad no es centro de estudio, sino de indoctrinamiento comunista. -Decía ante las cámaras de televisión y las numerosas grabadoras que le acercaban los periodistas.. -Esta es prueba de que el oso moscovita acecha la democracia, continuó el Coronel Calduevidrio tratando de justificar el asalto.

La mayoría de periodistas, con interés inusitado tomó fotografías de los “increíbles planes” expuestos en aquellas dos mesas por “el señor presidente”.

El Coronel Calduevidrio dio por terminada la “conferencia de prensa”, e invitó a los periodistas a tomar el acostumbrado bocadillo”. En el salón Crema, fueron atendidos por el Jefe del Estado Mayor, quien departió con ellos, como su amigo y conocido…

ACJ de El Salvador gana concurso de teatro de titeres auspiciado por Naciones Unidas.

SAN SALVADOR, 2 de diciembre de 2009 (SIEP) Seis jóvenes de la Asociación Cristian de Jóvenes de El Salvador lograron esta mañana el primer lugar en el Concurso de Teatro de Títeres auspiciado por el PNUD. En este evento participaron seis grupos de diferentes instituciones.

Sofía Rodríguez, de 16 años, indicó que “hemos participad con mucho entusiasmo desde que iniciamos proceso de elaboración de nuestros títeres y nos sentimos muy felices de haber ganado, hemos ensayado bastante y el esfuerzo rindió frutos…”

“El nombre que le pusimos a nuestro grupo fue el de “Titiriteando con ACJ” y el nombre de la obra que presentamos fue el de “Cosas de Jóvenes” y trata sobre e prevención del VIH entre jóvenes, la no discriminación, y el uso correcto del condón…”

“La obra narra la historia de un grupo de jóvenes que va a una discoteca y una muchacha del grupo les dice: ¡hay que ser muy cuidadosos! Pero luego es la primera que se va con un joven al que recién conoce…y los del grupo le dicen: ¡acordate lo que dicen en la ACJ! Les responde: ya se…y así, usamos un lenguaje juvenil y también improvisamos los diálogos para evitar hacer la obra aburrida…”

La que se va con el joven es la Zorraida, y entonces al ver que se va nos ponemos a platicar sobre como prevenir el VIH, sobre la fidelidad, y le gritamos: ¡que no se te olvide usar ya sabes que…!

Integran este grupo de teatro de títeres los voluntarios de la ACJ: Manuel, Sofía, Nadia, Ángel, Wendy y Byron, y han sido entrenados por el Lic. Dimás Castellón, especialista en teatro de títeres. El jurado calificador estuvo integrado por representantes del PNUD.

Carta de duelo por Leonel Gómez

Carta de duelo por Leonel Gómez

Dagoberto Gutiérrez

Eran tiempos difíciles, de mucho miedo y represión, en el campo empezaba a nacer la resistencia organizada y la guardia nacional apretaba, con saña, el cordón de la muerte. Fue en esos tiempos cuando nos conocimos, en casa amiga, con el doctor Leonel Gómez en la Ciudad de Santa Ana. Ambos santanecos, yo comprometido con los que estaban comprometidos, él recién llegado de los Estados Unidos y con un proyecto en su cabeza, alto, blanco y de barba poblada, con discurso intelectual y anteojos parpadeantes, muy seguro de si mismo y con muchos sueños, vinculado a la civilización del norte, pero amarrado a la realidad de su país; siempre parecía moverse entre dos aguas, aunque un cierto remolino lo aspiraba hacia el vórtice quemante de El Salvador.

Proponía en ese momento cambiar la realidad de los centros penales del país y esto chocó con el modus operandi de la época, eran los años puente, entre las décadas 60 y 70 del siglo pasado, y Leonel, miembro de una familia vinculado al cultivo del café, entraba quizás sin saberlo, en el torbellino histórico que llevaría a la guerra popular.

Con mucha inteligencia y capacidad analítica, con cierto desenfado en su lenguaje y una manera ligera de vestir, Leonel siendo como era, dueño de una sensibilidad humana que le permitía estar cerca de los más humildes y desposeídos y conociendo, como conocía, a los potentados y a su lógica de enriquecimiento; estaba destinado a tomar bando y ser parte de la confrontación histórica mas importante de nuestro país. A punto estuvo de pagar caro su compromiso, pero el aviso oportuno de algún amigo o amiga salvó su vida en el último instante.

Salió al exterior y en los Estados Unidos completo su visión del mundo, pero la visión de su propio país siempre empezaba y terminaba en su propio país, por eso su pálpito fundamental estuvo situado junto a las cocinas con menos comida y a las alforjas mas vacías.

Leonel era amante de los perros y sufrió mucho por uno de ellos al que llamó chucho que murió de cáncer; este parecía prestar atención a las conversaciones pero al final siempre terminaba profundamente dormido debajo del sofá.

Leonel era dueño de un sentido misterioso de la vida y parecía vivir en el claro oscuro de los acontecimientos, su cabeza organizada le permitía dejar siempre cosas pendientes en las reflexiones, dando la impresión permanente de que siempre había algo más allá de la última palabra.

Su trabajo de investigador con senadores del partido Demócrata de los Estados Unidos le llevó a conocer las sinuosidades y humedades de los casos más tensos pendientes de ser investigados en el país y, el narcotráfico, el asesinato de los Jesuitas y sus empleadas, la muerte de Monseñor Gerardi en Guatemala y la de un sindicalista salvadoreño en Usulután, contaron decisivamente con su capacidad analítica.

Leonel se relacionaba con todo mundo y hablaba con todos los colores y siempre contó con información variada, por eso al oír su voz en el teléfono yo sabía que tenia algo que valía la pena escuchar y entender.

Su corazón empezó, lenta pero inflexivamente a resentirse y Leonel con más de 60 años, con mucha experiencia de la vida, con muchos proyectos en su cabeza y mucho conocimiento de su mundo, no redujo nunca, ni su ritmo ni su estilo.

Al final, su corazón cesó de danzar sus sístoles, y aunque sabíamos de su dolencia, siempre fuimos sorprendidos sus amigos por la noticia de su muerte y esta siempre pareció, como una invitada inoportuna aunque tenaz.

Murió como había vivido y por eso, luego de ser incineradas, sus cenizas fueron esparcidas al viento, como pañuelos blancos llenos de llanto, en la zona guerrillera de la Mora, al norte del heroico cerro de Guazapa, junto a las antiguas trincheras de la guerrilla y otras fundidas con el suelo al pie de la clínica que él ayudó a fundar. Sus cenizas rubrican el compromiso determinante de su vida y confiesan al viento, a quien perteneció, con quien estuvo y con quienes se fuga hacia la luz.

Breve Biografia de Dagoberto Gutiérrez

Biografia Dagoberto Gutiérrez

Nací en Chalchuapa el 12 de Diciembre de 1944, en medio de la huelga general contra el dictador Osmín Aguirre salinas. Este llegó al poder luego del golpe de estado contra el general Ignacio Menéndez en octubre del 44, en mayo de ese mismo año fue derrotado y expulsado del poder, mediante una huelga general de brazos caidos el dictador Maximiliano Hernández Martínez.

Estudié mi primaria en Chalchuapa en la escuela Francisco I. Cordero, y la secundaria en el Instituto Nacional de la Localidad; pero el bachillerato lo hice en el Instituto Nacional de Santa Ana (I.N.S.A).

A estas alturas de mi vida ya era la realidad económica, social y política de mi comunidad y mi país lo que conmovía, preponderantemente, mi atención.

Estudié derecho, en la Facultad de Derecho de Universidad de El Salvador, a partir de mil novecientos sesenta y dos. Aquí me incorporo a la izquierda estudiantil y al Partido Comunista de El Salvador.

Desde ese momento, mi vida ha sido el cruce constante de los espacios abiertos y clandestinos; pero en todo momento dedicando mucha energía a la organización de la parte mas débil y vulnerable de la población. En esta década se inicia el aprendizaje político en las luchas electorales hasta llegar a la década encendida de los años 70. Aquí se sitúa la Unión Nacional Opositora como la alianza política más importante del país.

En eso años fui Secretario General de la Juventud Comunista y presidente del Consejo Estudiantil Provisional (SEP), que dirigió la lucha por la recuperaron de la Universidad ocupada militarmente en 1972.

La matanza de febrero de 1977 en la Plaza Libertad, abrió plenamente el camino a la guerra popular. Y la creación del FMLN en 1980 aseguró la unión, mas bien la alianza, de la 5 organizaciones político militares que llevaron victoriosamente la guerra hasta su fin negociado en 1992
La década de los 90 del siglo pasado, abre el periodo de post-guerra y luego del rompimiento con el partido FMLN, a la altura de 1997, mi lugar a estado y está en el terreno de la resistencia, para hacer política, construir alternativas y hacer fuertes y con poder a los que lo van a necesitar para transformar revolucionariamente la sociedad.

Ahora las energías, la experiencia y el estudio están al servicio de una agenda popular, política, ambiental que parte de los intereses de las comunidades de los que resisten a la dictadura de mercado, a la política neoliberal y lucha por impedir que sean los más pobres los que paguen los costos mayores de la crisis global del capitalismo.

Entrevista con Abraham Rodríguez

DR. ABRAHAM RODRÍGUEZ

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Noviembre 16, 2009

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NR

Buenos días, tengo el gran placer de estar con uno de los personajes más distinguidos de El Salvador, mi buen amigo el Dr. Abraham Rodríguez.

Con Abraham somos amigos desde hace muchos años, allá a principios de los años 60, pero su trayectoria, su carrera empieza mucho tiempo antes y le pedí a Abraham que nos sentáramos a platicar, a platicar de él, de su carrera, como profesional como político, su juventud y qué es lo que lo ha motivado a él en esta vida y qué es lo que lo motiva todavía ahora. Abraham buenos días que gusto estar contigo en esta tu casa

AR

Neto, muchas gracias por invitarme, tú tan gentil siempre con tus opiniones sobre mi humilde persona, dime ¿de qué quieres que hablemos?

NR

Comencemos Abraham hablando sobre tu juventud, tus años en San Miguel, luego tus estudios y tu paso por la universidad.

AR

Mira Neto, yo soy migueleño, viví en San Miguel hasta que cumplí 18 años, estudié en mi primaria en una Escuela Pública de San Miguel la Dr. José Antonio Rosales, posteriormente estudié la secundaria en el colegio Marista de San Miguel, cuando terminé mis estudios secundarios vine a San Salvador a estudiar Derecho y fue una experiencia fabulosa, en el primer año de Derecho éramos 90 personas, cuando terminamos el séptimo terminamos 7.

Mi paso por la universidad fue una cosa verdaderamente interesante. Resulta que cuando llegué a la universidad encontré que la metodología de enseñanza era totalmente diferente a la que yo tenía en el colegio Marista. En el colegio Marista era todo muy estricto, todos los días teníamos que llevar lecciones aprendidas, llevar deberes, estudiar mucho y en la Universidad me encontré que llegaba un profesor daba una clase y se iba, no preguntaba, no indagaba si habíamos estudiado o no, no hacía ninguna prueba durante todo el año y al final del año teníamos que rendir un examen frente a tres abogados, oral, entonces la metodología era muy diferente, yo fui muy afortunado porque en mi primer año de Derecho eran 5 materias y obtuve 4 dieces y un nueve y eso me catapultó, al segundo año realmente yo encontré que me conocían mis compañeros y me conocían mis maestros, pero la inquietud de que ese shock que recibe uno al entrar a la universidad debía de ser tratado de alguna manera. Empezamos a trabajar por hacer una organización que pudiera orientar a los nuevos estudiantes, y la hicimos se llamó ACUS, se llamaba Asociación Cultural Universitaria Salvadoreña, tenía una base cristiana, no se te olvide que yo vengo del colegio Marista, yo tenía mi director espiritual, en aquel entonces el padre Valladares que llegó a ser Monseñor Valladares, Obispo Auxiliar de San Salvador y entonces el objetivo que teníamos en ACUS era darle una orientación a los nuevos muchachos que estaban entrando a la universidad para que supieran enfrentar de la mejor manera sus estudios.

NR

¿Quiénes fundaron ACUS contigo?

AR

Fíjate que cuando entro a ACUS, ya la base la habían arrancado Simón Basagoitia y otro grupo, pero no le habían dado vida, entonces cuando yo llego con Oscar Rodríguez Díaz.

NR

¿Memo Ungo?

AR

Memo Ungo entra después; ya te cuento después.

Lo importante es que nosotros montamos ACUS y hablamos con los profesores de primer año, en aquel entonces el Dr. José Antonio Rodríguez Porth, el Dr. Jorge Castro Peña que después era sacerdote, daba Derecho Romano, El Dr. Napoleón Rodríguez Ruiz, el Dr. Cuellar Milla, entonces hablamos con todos los profesores para que dieran un curso preparatorio en ACUS.

NR

¿Curso de qué?

AR

Curso de las materias que iban a recibir los muchachos. Lo que hacen ahora en todas las Universidades que hacen un curso previo antes de que empiecen los cursos normales, pero en aquel momento eso era raro, tenía buenos resultados, entonces lógicamente esta era una organización, cultural pero con espíritu católico, nosotros teníamos con el padre Iriarte que era un jesuita que dirigía el Seminario San José de la Montaña, teníamos conexiones con él, era nuestro asesor espiritual porque teníamos vida comunitaria cristiana, pero a los muchachos que ingresaban a los cursos no era orientación cristiana, lo que le dábamos, exclusivamente era orientación universitaria.

A medida que íbamos creciendo, cuando de repente un día la AGEUS que era la Asociación General de Estudiantes Universitarios Salvadoreños y la AEDE que era la Asociación de Estudiantes de Derecho, de repente comenzaron a hacer publicaciones al respecto de que la ACUS quería tomarse la Universidad y nos abrieron un juicio público en la Universidad. Roberto Carías Delgado era el presidente de la AGEUS y Salvador Larreynaga era el presidente de la AEDE y entonces por que había unas publicaciones de ellos y unas publicaciones nuestras, entonces nos emplazaron para que fuéramos al paraninfo a un juicio público frente a los estudiantes y aceptamos desde luego. Ahí ocurrió un incidente verdaderamente sorprendente. Resulta que el asesor espiritual de ACUS era Monseñor Castro Peña y Monseñor Castro Peña había invitado a Waldo Chávez Velasco, que en paz descanse y Waldo vino al seminario a los ejercicios espirituales y como era poeta escribió poemas sobre la Virgen María, la Eucaristía, unos poemas bonitos. El padre Castro Peña nos dijo – “yo les sugiero que Waldo entre a la directiva de ACUS” – y yo tenía mis reservas y hablando largo con él le dije: mire padre la única persona que me ha invitado a mí a entrar al Partido Comunista es Waldo, yo tengo francamente dudas y lo discutimos mucho pero finalmente perdí la discusión porque el padre Castro Peña me dijo una cosa importante – “y tú quién eres para negarle a otra persona el derecho a convertirse” – entonces yo cedí, ante un argumento de esos no tenía respuesta. Entonces Waldo entró a la directiva y teníamos discusiones normales, cuando íbamos en ese momento que aparece el emplazamiento de los estudiantes de derecho, vamos al paraninfo, entonces planeamos la sesión y convenimos en una cosa que una sesión de esas podía ser muy larga y que solo íbamos a hablar 3 personas, Oscar Rodríguez, Waldo Chávez y yo que en ese momento era el presidente de ACUS. Entonces planeamos que hablara primero Oscar, luego Waldo y después yo según las circunstancias y nos fuimos para allá.

Empezó la acusación. Carías Delgado y Salvador Larreynaga nos acusaron de que la ACUS era una conspiración de la Iglesia Católica para tomarse la Universidad. Resulta que en ese tiempo, más que la lucha comunismo – anti comunismo, era el liberalismo absoluto y el positivismo que veía en la Iglesia Católica, todo lo que sea retrógrado y absurdo y pensábamos que queríamos eso, y no era así, pero en fin, nos atacaron.

Cuando ellos terminan la acusación y nos van a dar la palabra me dice Waldo, “mira en vez de que vaya Oscar primero voy a ir yo primero, ¿te parece?” entonces que vaya Waldo. El paraninfo estaba lleno y la gente nos silbaba, le gritaba, era terrible, entonces Carías Delgado dijo – “No compañeros, escúchenlo” – entonces Waldo dice: “Yo soy Waldo Chávez Velasco, secretario de ACUS y les puedo decir que todas las acusaciones que han hecho Carías Delgado y Larreynaga son verdaderas… (Risas de ambos), yo entré al ACUS para averiguar eso” y todo el mundo le aplaudía.

NR

Un acto de traición.

AR

Una cosa impresionante aquella, entonces yo le dije a Oscar, no vale la pena seguir en esto, voy a hablar yo y nos vamos. Entonces me paré me silbaban y todo y yo le dije a la gente, – bueno hay una acusación y una persona que dice que es cierta la acusación y yo les digo que es completamente falso – les expliqué que hacía el padre Iriarte, que hacía el padre Castro Peña y que no había, en ningún momento, la menor intención de tomarse la Universidad. Ahí había en ese momento todos los jóvenes que iban a ingresara a las distintas facultades, entonces yo les dije, miren nosotros lo que hemos hecho es establecer institucionalmente unos cursos pre universitarios para ayudarles, los cursos van a empezar la otra semana, yo les digo a ustedes, en beneficio de ustedes vayan a los cursos, si alguien les pide que hagan algo por la Iglesia Católica, que entren a ACUS, que se inscriban a ACUS dejen de ir, pero vayan ustedes no confíen ustedes en la palabra de un “oreja” porque ese era un insulto terrible en esa época, los orejas eran los espías del Gobierno, porque él ha confesado que entró para ir a orejear, eso es lo que había hecho. Entonces ahí se paró y alguien pidió la palabra y dijo que yo tenía razón que había que ir a ver. ¿Quién era ese alguien? Memo Ungo.

Bueno la historia fue que tuvimos una avalancha, una cantidad de gente en ACUS, que ni cabían, no dábamos abasto y se inscribieron montones, la ACUS se desarrolló tanto que llegamos a ganar decanatos, llevamos a Tono Rodríguez de Decano y sirvió muchísimo.

NR

¿Decano de la facultad de Derecho?

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(Foto Dr. Rodríguez, 1972)

AR

Si y conseguimos decanos de otras facultades. Entonces la ACUS creció y empezamos a motivarnos y a pensar un poco en lo que es la Doctrina Social de la Iglesia, la gente comenzó a formarse y pasaron los años, yo salí de presidente y llegó primero Oscar Rodríguez, luego Memo Ungo. Cuando Memo Ungo cambiamos de cómo le llamábamos nosotros Asociación Cultural Universitario a Acción Católica, ya propiamente un movimiento de la Iglesia, pero yo en ese momento me estaba graduando y cuando nosotros nos graduábamos ya no podíamos pertenecer a ACUS porque era de estudiantes, yo me gradué y ya no era presidente.

Entonces de repente apareció un conflicto entre la directiva y el padre Castro Peña que era el asesor nuestro, entonces llegaron conmigo y me dijeron que tenían ese conflicto y qué les sugería yo. Yo les dije ustedes han hecho ACUS Acción Católica y la Acción Católica es un movimiento de la Iglesia y está sujeto a las reglas de la Iglesia, la que yo tenía no, era una asociación de estudiantes, pero esta está regida por las reglas de la Iglesia así que vayan a hablar con el Arzobispo. Entonces me pidieron que yo les consiguiera la cita, les conseguí la cita y Monseñor Chávez delegó el problema en Monseñor Valladares que había sido y era mi director espiritual, no sé si conoces esas figura del director espiritual.

Monseñor Valladares me llamó, el penetró en el problema, entonces me dijo un día que la ACUS tenía un patronato que la financiaba, no era la Iglesia, era un patronato y este patronato estaba compuesto por la presidenta era doña Martita Dueñas de Regalado, el secretario era don Orlando Sagrera, era un grupo de gente muy respetable. Entonces me dijo Monseñor que lo habían invitado a una reunión en la casa de don Tomás Regalado, que quería que lo acompañara y yo lo acompañé y en la sesión lo que hice yo fue explicar lo que hacía ACUS, todas las labores que hacíamos, dije que ACUS necesitaba desarrollar proyectos más amplios, que debía tener un boletín, ya no teníamos capacidad para atender a tanta gente que estaba ahí, había que traer la gente que daba las charlas y organizar y eso ocupaba una institución alguien que se ocupara las 24 horas de eso, no como nosotros hacíamos con los pedazos de tiempo porque teníamos que estudiar. El resultado de la reunión fue, según me comentó Monseñor Valladares, que el patronato acordó, el Padre Castro les había pedido que ya no les ayudara, pero el patronato acordó dar el triple.

Pero en fin ACUS siguió, yo ya no tenía relación con ellos, yo estaba en mi vida profesional, eso era apenas el año 58 era el 5 de septiembre de 1958. Al año siguiente yo me fui 3 meses a Ginebra a una beca de la Cámara de Comercio para estudiar Organismos Internacionales, ahí aproveché para hacerme un chequeo que ya no iba a tener secuelas y después regresé incorporado a mi ejercicio profesional.

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(En la foto con su esposa María Gina)

El día 2 de abril del año 60 me casé, pero siempre tenía la inquietud del social cristianismo y en unos ejercicios espirituales, ya graduado, en el Seminario San José de la Montaña le pregunté a Roberto Lara Velado mire Dr. A usted que le gusta la historia y todas ese tipo de cosas, ¿se ha preocupado de la Doctrina Social de la Iglesia? Entonces me dijo Roberto “No”. ¿Le interesaría ver algo de eso?

Como no me dijo, entonces le di un libro de Van Hesteln sobre Doctrina Social de la Iglesia. Al día siguiente mientras paseábamos en la azotea después de la cena me dijo “mire Abraham usted me ha dado un gran fregada” ¿y eso? “No dormí anoche” ¿y por qué? Porque me pegué con el libro toda la noche, esto es maravilloso yo no lo había leído reunámonos para hacer algo” nos juntamos y pensamos que valía la pena que la gente estudiara Doctrina Social de la Iglesia, entonces hicimos un grupo que era el Dr. Guillermo Trigueros (Q.E.P.D) que fue el Rector y fundador de la Matías, Samuel Castro que era magistrado entonces, Enrique Mayorga Rivas que era un abogado joven trabajaba en un banco, Mario Luis Velasco que también era un abogado joven distinguido y Guillermo Manuel Ungo, Roberto Lara Velado y yo. Platicamos, dijeron que les gustaba la idea, compraron los libros y empezamos a leer Doctrina Social de la Iglesia, lo hacíamos dos veces por semana, religiosamente de 8 a 11 de la noche, pero dedicados de verdad a leer y dedicados al tema, no divagábamos. Entonces cualquiera que estudie Doctrina Social de la Iglesia ve con facilidad que ahí está la base de la solución de los problemas sociales de cualquier país; entonces comenzamos a pensar y todos pensamos que valía la pena trasladar aquellos pensamientos a una acción política, pero en ese tiempo el presidente era José María Lemus, entonces discutiendo llegamos a la conclusión, como era el tiempo de las dictaduras militares donde los presidentes se elegían en los cuarteles y una vez que estaba electo ahí ya se sabía quién era el próximo presidente y ya por rumores sabíamos que quien iba a suceder a Lemus era Fito Rubio Melhado, entonces dijimos que Lemus ponga a Fito Rubio Melhado y después hacemos un partido Social Demócrata, Demócrata Cristiano, solamente para buscar diputaciones y alcaldías para empezar a hacer conciencia cívica de lo que es la Doctrina Social de la Iglesia.

En eso estábamos cuando se vino el famoso octubre que botó a Lemus del poder.

¿La otra izquierda de Rubio?

¿La otra izquierda de Rubio?

Aquiles Montoya (*)

Hace algún tiempo, escribí un artículo titulado “La izquierda que la derecha quisiera”, cuyo contenido podría resumirse en tres palabras: una izquierda domesticada. Ha habido varios intentos fallidos de ser esa izquierda; ahora, Roberto Rubio Fabián, sostiene que “otra izquierda es posible” (LPG, 24.08.09)

Aunque muchos se autodefinen de izquierda en este momento, es preciso señalar que la cuestión clave que diferencia a la izquierda de la derecha es su postura frente al sistema capitalista: se está en contra ó se está favor del sistema capitalista. Entre los que están en contra del sistema cabe señalar la existencia de dos sub-categorías: los consecuentes y los inconsecuentes.

Ahora bien, ser anti sistema no significa estar en contra de la democracia y de la libertad. Por el contrario, implica luchar porque esos dos conceptos se una realidad y no simple formalidad; para lo cual es preciso sustituir las relaciones burguesas de poder por relaciones populares de poder, que conlleva la exigencia de transformación de las estructuras del sistema: estructura económica, política, jurídica, ideológica, social, mediática, del conocimiento, cultural y militar.

Pero ser anti sistema no es posible – al menos para un intelectual – siendo pre-marxista y cayendo en el socialismo utópico. Tampoco es posible ser de izquierda incurriendo en el error de identificar a la teoría marxista con el materialismo histórico y dialéctico; peor aún, cuando sólo conoce ó ha leído algún manualito de economía política, como por ejemplo el de Martha Harneker, tan difundido entre la pseudo intelectualidad salvadoreña en los años 70 y 80.

Con tan pobre formación teórica, es obvio que se planteen preguntas tales como: “¿Puede el concepto marxista de plusvalía explicar el complejo valor de cambio de las finanzas globales y de las crisis internacionales?”. La respuesta a tal pregunta no puede ser otra más que: ¡NO, no se puede!. Porque el concepto de plusvalía no sirve para interpretar eso, ya que la plusvalía es la forma esencial que nos sirve para comprender y explicar las formas fenoménicas de la ganancia industrial, comercial y financiera. Para explicar el valor de cambio, es decir los precios, se requiere comprender la teoría del valor trabajo de Marx. Autor cuyo pensamiento tiene tanta vigencia , al punto que su obra El Capital sea en la actualidad lectura obligada, incluso para aquellos lo rechazan o renieguen de sus ideas.

Un ejemplo de su vigencia la encontramos en la Ley General de la Acumulación de Capital, en la cual Marx preveía las tendencias de largo plazo del sistema capitalista. La primera de estas tendencias tiene que ver con la concentración y la centralización del Capital, cuya expresión actual son las empresas transnacionales y su control de las cadenas productivas globales. La otra tendencia de la acumulación del Capital señalada por Marx, es la que consiste en la pauperización absoluta y relativa de la clase trabajadora, y en su imposibilidad de reproducción material y espiritual. La dinámica del capitalismo se ha encargado por sí misma de dar la razón a Marx, y no solo en los países capitalistas pobres sino también – para mayor sorpresa de los detractores de Marx – en los países capitalistas ricos.

Solo a manera de ejemplo, en el año 2007, antes del estallido de la crisis de las hipotecas subprime, la Oficina del Censo de los Estados Unidos , reportó que en la nación capitalista más poderosa del mundo , había cinco millones más de pobres que en el año 2000, y que el ingreso promedio era mil dólares inferior al que había en 2000. Por su parte, el Ministerio de Asuntos Sociales de Alemania, para ese mismo año, registró que uno de cada cuatro alemanes era pobre o sobrevivía gracias a la ayuda del Estado.

En conclusión: usted puede autodefinirse de izquierda, aunque sea inconsecuente, pero si no es anti sistema y desconoce a Marx, el problema es suyo.

ILPES invita a conmemorar masacre de Col. San Francisco en Ayutuxtepeque, 1980

ILPES invita a conmemorar masacre de Col. San Francisco en Ayutuxtepeque, 1980.

AYUTUXTEPEQUE, 2 de diciembre de 2009 (SIEP) “Como Iglesia Luterana Popular los invitamos a que nos acompañen este sábado 5 a partir de las 3 p.m. a conmemorar la masacre realizada por escuadrones de la muerte contra nueve jóvenes de la Col. San Francisco de Ayutuxtepeque…” dijo el Rev. Roberto Pineda, pastor de esta iglesia.

“Nunca los olvidaremos y cada año que pasa su sacrificio es conmemorado por las nuevas generaciones. Son un ejemplo de heroísmo. Son mártires de nuestro pueblo. Es la herencia de un pueblo que lucha y avanza hacia el logro de sus derechos. Jorge, Hugo, aquí estamos para proclamar que sus sueños de justicia y democracia siguen vigentes.” Agregó.

Aquella era una época de mucho idealismo. Los jóvenes se organizaban para cambiar la sociedad injusta en que vivían. En los barrios populares surgía la unidad popular y la gente se preparaba par la insurrección.

La Colonia San Francisco, al norte de Ayutuxtepeque, era una pequeña población de una docena de viviendas y una calle de tierra. Con muchos jóvenes organizados y dispuestos a entregar su vida por la causa de la revolución. Ese año 1980 habían participado en muchas actividades: la marcha de la unidad del 22 de enero, en los funerales de Monseñor Romero el 30 de marzo, en la huelga general convocad en junio, y en muchas actividades de pinta y pega, de dar seguridad y otras.

Eran militantes del FAPU y de las LP-28 y algunos de la RN y del ERP. Y desde octubre con la creación del FMLN se estaban preparando para la ofensiva final. Estaban entusiasmados y habían conseguido algunas armas, fusiles y pistolas arrebatadas a serenos, y la comunidad había recibido en su seno a jóvenes de otros barrios, hasta d Apopa y de Antiguo Cuscatlan. Eran fuerzas milicianas y la Victoria estaba cerca, era cuestión de días…y cada noche se reunían cera de la pila comunal para intercambiar informaciones…

Pero una noche tuvieron una visita macabra…el 3 de diciembre una patrulla del escuadrón Maximiliano Hernández Martínez llegó a la comunidad fingiendo ser guerrilleros, peludos y con pañoletas, y llevaban información y hasta a un informante encapuchado, que se encargó de señalar casas y jóvenes que iban siendo capturados…lograron detener a nueve jóvenes.

Estos fueron capturados y conducidos a un paredón donde fueron fusilados…
destruyeron sus cuerpos pero no pudieron ni podan destruir sus espíritus rebeldes que nos siguen convocando a la alegría de la lucha, y por eso es que los invitamos a acompañar al Acto que la Municipalidad va realizar este sábado. ¡Porque el color de la sangre jamás se olvida…los masacrados seran siempre recordados!

Otra izquierda es posible

Otra izquierda es posible

Por Roberto Rubio-Fabián*

Tal como lo señalamos anteriormente, la izquierda debe honrar su espíritu crítico, y ser capaz de criticarse a sí misma y sus propias bases conceptuales. Los conceptos de lucha de clases, dictadura del proletariado, plusvalía, el materialismo histórico, etcétera, son totalmente insuficientes para dar cuenta del complejo y acelerado mundo en que vivimos. La realidad ha cambiado mucho, pero el pensamiento de la izquierda, especialmente la latinoamericana, poco.

¿Cuáles son o deben ser sus nuevas bases conceptuales? Por el momento no lo sabemos a ciencia cierta. Lo único que sabemos con certeza es que lo que se tiene está desfasado, y que actualizar sus ideas acorde a la cambiante realidad es uno de los grandes retos de la izquierda hoy en día.

Por tanto, uno de los puntos de partida de la “otra izquierda posible” tiene que ver ante todo con actitud mental: intelecto amplio, pensamiento dinámico y dialéctico, abierto a críticas y nuevas ideas, tolerancia, en fin, con neuronas frescas, curiosas e inquietas. No solo es la fe en el credo sino también la duda en el mismo lo que mueve montañas.

Solo así la izquierda irá construyendo y encontrando los conceptos y enfoques que tanto necesita para interpretar mejor los signos de estos tiempos. Irónicamente, estos llamados al cambio provocan reacciones conservadoras y de no-cambio al seno de cierta izquierda. Traigo a cuenta dos simpáticas e ilustrativas sentencias de dos lectores que comentaron por internet la primera parte de este artículo, las cuales hablan por sí solas: “la izquierda es la izquierda y punto”, “buscar otra izquierda es ir al encuentro del juego de la derecha”. El dogma es infalible y punto, y quienes lo cuestionan son los tentados por el diablo. Amén.

Además de una actitud mental abierta ¿qué demanda otra izquierda posible? ¿Qué otras cosas deben definir la izquierda actual? Ante todo, capacidad de sentir y de conmoverse. No basta solamente tener mente amplia y nuevos conceptos, ideas o teorías para interpretar mejor la realidad, sino también “corazón” para sentirla. En este mundo frívolo, competitivo e individualista, la izquierda debe destacarse por su alta sensibilidad e intolerancia ante la injusticia, su capacidad de conmoverse ante la pobreza y el dolor ajeno, su generosidad y humanismo, su apego a la honestidad y la verdad, por su sencillez y humildad y su alergia a la prepotencia y la arrogancia. El profesional de las ciencias sociales que se considera de izquierda no solo debe saber medir con rigor estadístico los niveles de pobreza, sino también saber percibir con lágrimas el sufrimiento concreto que hay tras de ella; saber descubrir y sentir la gente detrás de las cifras. ¿Podrá imputarse de izquierda aquel que pasa absolutamente indiferente al drama humano que se esconde del otro lado del vidrio de su vehículo cuando le intentan limpiar el parabrisas, o ante el que no tiene más remedio que humillarse para pedir limosna en la calle? El cerebro de los que se consideran de izquierda no solo debe estar ejercitado en su racional y analítico lóbulo izquierdo, sino también en su sensible y sintético lóbulo derecho, porción cerebral donde biológicamente se procesan y experimentan las profundidades del afecto.

Los de izquierda no deben ser y actuar como tales por resentimiento, frustración, odio u oportunismo, sino por convicción, esperanza, amor e interés por el progreso y bienestar del mundo y la humanidad. Si no se acciona como tal, cuando los autodenominados de izquierda detentan y saborean las mieles del poder, de sus sombreros mágicos salen los escondidos y pequeños dictadores que anidan en sus amargadas almas.

En fin, ser de izquierda, de la otra izquierda posible, no solo implica una nueva actitud mental, una actualización del concepto y del pensamiento, una manera renovada de ver e interpretar la realidad, otra forma de pensar, sino también una activación del sentir, una remoción de las capas de la indiferencia, una zambullida a las profundidades de las más nobles y bellas energías de la Tierra y de los seres humanos que pertenecemos a ella.

No solo lo que piensa y siente define a la izquierda sino también lo que hace y practica. ¿Son de izquierda los gobiernos que se autodefinen como tales? ¿Podemos calificar de izquierda lo que hacen y practican los gobiernos de Venezuela, Nicaragua y Bolivia (Ecuador merece mis respetos y comentarios aparte)? ¿Se pueden calificar de izquierda los procederes y las experiencias del llamado Socialismo del Siglo XXI? ¿Otra izquierda es posible? Sobre esto trataremos en la próxima entrega.

*Roberto Rubio-Fabián es director de FUNDE – Fundación Nacional para el Desarrollo – Publicación en la LPG

La resistencia popular al golpe de estado del 25 de marzo de 1972 Entrevista con Dagoberto Sosa (2)

La resistencia popular al golpe de estado del 25 de marzo de 1972 Entrevista con Dagoberto Sosa (2)

SAN SALVADOR; 26 de noviembre de 2009 (SIEP) “El 25 de marzo de 1972, por la mañana temprano, cuando nosotros supimos del golpe de estado y luego de la captura del Ingeniero José Napoleón Duarte, que fue nuestro candidato presidencial triunfante de la UNO; nos pusimos como PCS en función de movilizar a los sectores populares para ir al encuentro de este movimiento que consideramos como progresista…

Luego nos enteramos que el Presidente, general Fidel Sánchez Hernández, se encontraba capturado por los golpistas en el Cuarte El Zapote de San Jacinto; y que entre los golpistas se encontraban personas vinculadas a la Universidad como el Ing. Reyes…

Asimismo habíamos escuchado en cadena de radio el llamado de José Napoleón Duarte a respaldar este golpe de sectores democráticos en contra de la dictadura y del fraude…incluso llamo a ser muy cuidadoso de no acercarse a sectores aledaños a la Guardia Nacional que iba a ser destruida en unos momentos, iba a ser bombardeada por la Fuerza Aérea, por ser el cuartel sede de un cuerpo represivo…lo interesante fue que este llamado de precaución activo un profundo interés popular de centenares de ciudadanos que emocionados querían presenciar la destrucción de ese infame cuerpo represivo, eran ríos de gente que había sido víctima inocente, y empezaron a movilizarse para lograr posiciones destacadas, hasta se subieron a las azoteas de los edificios…al final no se dio este acontecimiento.

Nuestra misión fue la de organizar a la gente para apoyar al golpe. Decidimos tomar como sede el local del MNR que quedaba en san Miguelito, por estar cerca del Cuartel San Carlos, que poyaba el golpe. Empezamos desde allí a contactar a gente amiga, a simpatizantes, y pactamos con los militares del cuartel, incluso llego un oficial que estuvo con nosotros, con el arreglo que nosotros entrenáramos militarmente y ellos iban a proporcionar las armas.

Me acuerdo que trasladamos a ese local todo el arsenal del Partido que se reducía a unos cuantos G-3, unas subametralladoras viejas, y unas carabinas M1. Nos constituimos como Comisión Militar del Partido. Iniciamos las prácticas del G-3 que era el arma que usaba la Guardia Nacional. La PN usaba la carabina M1. Iniciamos las prácticas de uso y manejo del G-3 a grupos de veinte personas. Mientras adentro entrenábamos a un grupo, afuera había gente esperando que le llegara su turno.

Uno de los instructores era El Niño, Víctor Manuel Sanchez, El Ronco, Remberto Cuenca Carrillo, que hoy es dirigente de SITRASALUD, y Alejandro Montano. Y yo coordinaba el esfuerzo a nivel general. .

Los que llegaban en gran número eran estudiantes y trabajadores, y hasta profesionales. Me acuerdo que llegó al local del MNR Ivo Príamo Alvarenga, lo llevó un militante nuestro, el Dr. Rubén Alvarado. Estaba enardecido, dispuesto a enfrentarse con las armas a la dictadura militar. ¡Quien se hubiera imaginado que ese mismo profesional cabezacaliente se iba a convertir con el paso de los años en un terco y hasta rastrero defensor de la derecha de este país, en un férreo anticomunista!

Cuando concluimos el adiestramiento básico del primer contingente enviamos a unos de los compañeros más aguerridos, para que pistola en mano fueran a requisar unos camiones, para poder trasladar a esta gente al Cuartel San Carlos. Llegaron los primeros dos camiones y subimos a la gente, pero primero el oficial rebelde que nos habían enviado se encargo de enseñar los portes militares, el saludo, como cuadrarse, etc. Eran las Milicias Populares.

Para nuestra sorpresa, alrededor del mediodía estaban regresando los primeros enviados, tristes, desilusionados, explicando que habían sido despachados del Cuartel porque la situación se había complicado, que los estaban dominando y no les habían dado armas…por la tarde decidimos recoger todo nuestro equipo y levantar vuelo. Al día siguiente llegaron los cuerpos de seguridad a buscar las armas… que ya estaban de nuevo guardadas en nuestros escondites.

La toma de la Plaza Libertad en Febrero de 1977

En 1977 la experiencia fue más amplia. Logramos que centenares de nuestros militantes y amigos realizaran una extraordinaria experiencia insurreccional. En esa época concebíamos a la insurrección como la vía más probable de la revolución y para eso nos preparábamos. Pensábamos que por la estrechez territorial no era posible una guerra larga y en el campo, en nuestro análisis de esa época esta posibilidad no tenía perspectiva. La vida se encargo de enseñarnos lo contrario.

Esa visión insurreccional la compartíamos con otras organizaciones revolucionarias. Y entonces trabajábamos para ir construyendo esa posibilidad. 1977 fue un gran aprendizaje popular de sublevación, de levantamiento, del desarrollo de la autodefensa…y de que sin armas, aunque hubiera apoyo popular, decisión de luchar y de ir hasta las últimas consecuencias, pero sin armas, con las masas desarmadas la respuesta era imposible, estaba condenada al fracaso.

En esta experiencia de febrero de 1977 pudimos desarrollar una red nacional de Grupos de Acción Revolucionaria., que la concebíamos como un red de organismos paramilitares, de carácter miliciano, ya que sus integrantes realizaban trabajo político durante el día y se preparaban militarmente y realizaban diversas acciones durante la noche, en especial de recuperación d armas a serenos. Esto lo iniciamos en el 77 y lo continuamos durante el 78 y el 79 y concluyó en 1980 con la creación de las FAL.

Este esfuerzo militar nos permitió en diciembre de 1979, ante la sorpresa de nuestros aliados asumir el compromiso unitario de realizar 15 tomas simultáneas de radio para divulgar un comunicado. Logramos hacerlo en 12 radios, nos fallaron 3. Este esfuerzo fue realizado por nuestros GAR. Cada GAR asumió una radio. La hora decidida fue de 7:30 p.m. En cada radio dejamos un casetera con el mensaje grabado y a los operadores amarrados…Claro, perdíamos las caseteras. Algunos comentaban “…a ver cuando vuelven estas caseteras.”

El 6 de agosto de 1979: encuentro con Carpio y Melida…

Este día realizamos una reunión bilateral entre el PC y las FPL. Acompañe a Schafik. Fue en la Col. Panamá. Carpio se mostró muy afable, cordial. Habían pasado casi diez años después de la separación…Intercambiamos información y coordinamos algunas asuntos. Dado que todos conspirábamos, se presentaban situaciones con casas de seguridad que eran ocupadas luego de ser detectadas, como fue el caso de una casa en la Col. Ursula que nosotros abandonamos porque había sido detectada por el enemigo y luego fue ocupada por ellos y ahí cayeron valiosos cuadros.

Al final de la reunión y cuando Carpio se había ya marchado, Mélida nos dijo: “hoy es el día de su santo…” De haberlo sabido lo hubiéramos felicitado, pensamos con Schafik

Primeros Golpes a nuestro aparato militar…

En 1980, creo que fue el 11 de noviembre, nos golpearon una estructura de logística conducida por Toni Handal. Lo desaparecieron junto con la esposa de Vanzetti. Como cobertura era un taller de estructuras metálicas llamado Euralas, Salarrue al revés. Fue un fuerte golpe.

En el 81 nos golpearon otra estructura, otro taller esta vez con la cobertura de Mecánica, y se levaron a su dueño, el camarada Armando Grande, familiar del Cuaz y lo desaparecieron junto a los que allí trabajaban. Eran esfuerzos para construir la Logística de las FAL…

El Cuaz y la Oficina Móvil de Schafik

El Cuaz fue un ayudante de Schafik, muy creativo, todavía vive…Fíjate que en los años setenta Schafik trabajaba mediante una Oficina Móvil. Aunque su residencia oficial era en la Col. El Roble, por l entrada de la Gasolinera Shell, él raramente llegaba su “casa oficial.” Su método de trabajo era llegar cada día a una casa diferente y allí montar una oficina. Llegaba con su secretaria y con El Cuaz, su motorista y ayudante. El Cuaz además era dibujante, pintor, etc.

A las 8:30 a.m. llegaba Schafik y su equipo a una casa amiga o alquilada, con cochera cerrada, se bajaba de su automóvil con su respectiva maquina de escribir y el infaltable DITO, un aparato de impresiones a base de alcohol con le que se sacaban hasta 80 copias de hojas con tinta morada, después de haber mecanografiado el esténcil. A las 5 p.m. se guardaban los instrumentos y se retiraban, hasta la siguiente casa del próximo día. La casa quedaba limpia. Era una red de colaboradores que garantizaban este esfuerzo. Había de esta manera muchas oficinas…