Presentan en UES poemario de Carlos Godoy: Pequeña Oveja Negra

SAN SALVADOR, Ciudad Universitaria, 23 de mayo de 2025 (SIEP) Cada poeta es un universo único, original,una voz irrepetible que se alza para pronunciar su verdad, y esta tarde se escuchó a un poeta de la UES, y con el añadido de ser de Quezaltepeque, cuna de poetas,  se trata de Carlos Godoy y su poemario Pequeña Oveja Negra.

El poeta Godoy, de la Secretaria de Arte y Cultura de la UES, rinde homenaje con  esta obra, la quinta de su producción poética, al poeta mártir Roque Dalton…

Menciona Godoy que entre las primeras influencias que lo impulsaron a la poesía, se encuentra la lectura de un poemario de Javier Alas, del taller literario Xibalbá…

Asimismo estuvo la influencia de su mamá, que le compartió  la música de Joan Manuel Serrat, de  Pablo (Milanés) de Silvio (Rodríguez), “yo crecí oyendo esa música…Ella también era lectora, y crecí con libros cerca…”

Agrega Godoy que durante el bachillerato, Otoniel Guevara llevaba siempre poetas para recitales. Además estuvo su experiencia con la Fundación Quino Caso, que realizaba actividades de promoción cultural en Quezaltepeque.

Es desde esta Fundación que Godoy como encargado de Literatura, visita los cantones para realizar talleres de escritura creativa, y donde adquiere experiencias que enriquecen su formación cultural y humana, como la de un niño en el cantón Las Marías, que preguntaba sorprendido:¿qué es  la cárcel?  Era que su papa estaba encarcelado.

O la de haber conocido en una comunidad rural, a una adulta mayor de nombre Modesta López, que no sabía leer y ni escribir, pero que sabía de memoria infinidad de poemas, que recitaba con mucha seguridad y belleza.

Uno de los poemas de esta obra es el siguiente: El horizonte cruel sangra y desangra/ a la misma oveja/ la oficialidad afina ceremonioso su cuchillo/acusa de brujo/ al anciano que cuenta a sus nietos/ la razón de la ceguera/ de los peces de la poza/ buscan azotar su proba sabiduría/ su brújula eficaz/ en los hombros astillados/ por la sanguinaria tormenta.

El poeta Godoy, hoy desde la UES sigue impulsando los talleres de escritura creativa para fomentar la cultura  y sigue escribiendo, su próxima obra será el poemario Madrugada. La presentación de Pequeña Oveja Negra fue realizada  esta tarde por el Movimiento Cultural salvadoreño Prometeo Liberado.

Europe : « La crise de l’hégémonie libérale est la cause pour laquelle tant de personnes se tournent vers l’extrême droite. » Entre les lignes entre les mots. Mai 2025

Entretien avec Ilya Budraitskis sur la montée de l’extrême droite et les stratégies antifascistes

Dans cette interview, le politologue et militant russe exilé Ilya Budraitskis explique les causes de la montée de l’extrême droite, les objectifs des nouveaux fascistes, et quelles leçons la gauche radicale devrait tirer du 20e siècle pour la lutte contre le fascisme. Enfin, il propose des pistes où une politique antifasciste pourrait commencer aujourd’hui.

Philipp Schmid : L’évolution politique en Europe est extrêmement préoccupante. Le parti fasciste Alternative pour l’Allemagne (AfD) a obtenu 20,8% aux élections fédérales de 2025. Lors des manifestations en Allemagne, on dit qu’il n’est pas 5 minutes avant minuit, mais 19h33. Cette panique est-elle justifiée ?

Ilya Budraitskis : Oui, je pense que ces craintes sont justifiées. Nous pouvons observer comment l’influence des différents partis d’extrême droite en Europe, aux États-Unis, en Amérique latine, etc. ne cesse d’augmenter. Bien sûr, cette tendance mondiale se manifeste différemment dans les différents contextes nationaux, mais le danger est réel.

Car elle est liée à la volonté de certaines parties des élites de changer radicalement les configurations politiques du pouvoir bourgeois et d’installer un autre type de régime politique. En Russie, cela s’est déjà produit, aux États-Unis, ce processus est en cours. En Europe occidentale, l’extrême droite a obtenu de grands succès électoraux, mais la transformation du pouvoir politique n’a pas encore eu lieu. Compte tenu de son renforcement, c’est toutefois un scénario possible pour l’avenir.

Quel ordre politique visent-ils ?
On peut le voir au mieux à l’exemple des États-Unis. Avec Trump, l’extrême droite est de retour au pouvoir. Ils contrôlent les parties les plus importantes de l’appareil d’État comme le Sénat, la Chambre des représentants et la Cour suprême. Et maintenant, ils essaient de reconstruire le système politique par le haut dans le sens d’un pouvoir autoritaire. Il doit être organisé comme une entreprise capitaliste. C’est l’objectif de Trump et de Musk. Et en conséquence, cela signifie l’abolition de la démocratie libérale et le remplacement de ce système par une sorte de monarchie moderne. Ils visent un régime où l’autorité ne repose pas sur la légitimité démocratique, mais sur le principe du pouvoir personnalisé et d’un leader autoritaire.

Quel est le programme idéologique de l’extrême droite en dehors de la restructuration autoritaire de la société ?
Le cœur de leur programme idéologique est que la démocratie libérale est à bout de souffle. Elle serait fausse et seulement un pouvoir d’apparence, derrière lequel se cacherait une élite mondiale occulte, guidée par de faux principes comme le droit international et la tolérance. L’extrême droite critique la prétendue morale et les valeurs des élites libérales, car celles-ci protégeraient les faibles et non les forts.

« L’une des principales raisons de la montée de l’extrême droite est la restructuration néolibérale des sociétés européennes. L’atomisation sociale constante des personnes et la destruction des syndicats vont de pair avec le déclin des traditions de la démocratie. C’est la base matérielle de la crise idéologique des élites libérales. »

Dans l’imagination de l’extrême droite, le seul principe de la politique internationale devrait être le pouvoir du plus fort. Ce serait la manière « naturelle » de gouverner la société. C’est la logique qui se cache derrière la façon dont Trump et Poutine gouvernent. Nous le voyons à l’exemple de la critique de Poutine à l’égard du soutien à l’Ukraine : dans sa façon de penser, les petites nations qui ne peuvent pas se défendre elles-mêmes n’ont pas de droit à l’existence. Et c’est pourquoi leur souveraineté, c’est-à-dire leur existence en tant que pays indépendants, est artificielle aux yeux de l’extrême droite.

Comment expliquez-vous la montée en puissance des forces d’extrême droite et fascistes en Europe au cours des 10 dernières années ?
Il y a de nombreuses raisons aux succès électoraux croissants des partis d’extrême droite en Europe. L’une des plus importantes est la transformation des sociétés européennes à la suite des réformes néolibérales des dernières décennies. L’atomisation sociale progressive des personnes, le démantèlement des syndicats et d’autres formes d’auto-organisation des travailleurs vont de pair avec le déclin des traditions démocratiques, qui ne doivent pas être comprises uniquement comme un système d’institutions libérales, mais aussi comme la capacité de la société à se défendre collectivement et de manière organisée.

C’est la base matérielle de la crise idéologique des élites libérales, car les gens sont de plus en plus désabusés par la démocratie bourgeoise-libérale et ses institutions. Ils ne se sentent pas représentés et pas entendus. L’extrême droite se rattache habilement à ces sentiments largement répandus.

L’analyse marxiste classique du fascisme a toujours compris le fascisme comme une réaction à la crise du capitalisme et comme une réponse de la bourgeoisie au renforcement du mouvement ouvrier. Cette analyse est-elle toujours valable ?
Malgré les différences historiques, il y a certainement des similitudes entre les années 1920/30 et la situation actuelle. La crise des institutions politiques de la République de Weimar, la Grande Dépression à partir de 1929 et les énormes bouleversements sociaux qui en ont résulté ont constitué le terreau de la montée et de la prise de pouvoir du fascisme allemand. Bien qu’il n’y ait pas eu de danger immédiat de révolution prolétarienne, le mouvement ouvrier en Allemagne était l’un des plus forts du monde. Le SPD social-démocrate et le KPD communiste étaient des partis de masse avec lesquels les fascistes rivalisaient pour l’influence. En raison de la crise sociale globale, il y avait une désillusion massive dans la population à l’égard du système de démocratie bourgeoise-libérale. Nous pouvons également observer cette dernière dans la situation actuelle, qui se caractérise également par une crise multiple de l’ordre capitaliste. Il y a toutefois une différence centrale.

Laquelle ?
Dans les années 1920/30, les fascistes rivalisaient avec le mouvement ouvrier pour des visions alternatives de l’avenir au système capitaliste. Ils propageaient une vision d’avenir dans laquelle il n’y aurait plus de conflits de classe et dans laquelle la gloire nationale unirait la population. Et ils avaient l’ambition de créer un homme nouveau qui serait lié à la société dans le sens d’une solidarité nationale et d’une sorte de collectivisme fasciste. C’est pourquoi cette utopie fasciste réactionnaire était si attrayante pour de nombreuses personnes en Europe dans les années 1920 et 1930. Et c’est pourquoi elle entrait en concurrence avec l’utopie socialiste et la vision socialiste d’un autre type de relations humaines. Aujourd’hui, je ne vois pas de concurrence entre des visions alternatives de l’avenir.

« La leçon la plus importante de l’histoire est que le fascisme conduit toujours à la militarisation et à la guerre. C’est pourquoi nous devrions associer notre propagande antimilitariste et anti-impérialiste à la propagande antifasciste. »

Mais les fascistes ne propagent-ils pas encore aujourd’hui une autre société avec des frontières nationales, un peuple homogène et des rôles de genre clairement répartis ?
Oui, mais le sentiment du temps et la compréhension du temps sont tout à fait différents d’il y a cent ans en Europe. À l’époque, la question d’un avenir meilleur et du progrès social était au centre des aspirations de la société. Sous le règne du capitalisme tardif depuis les années 1980, l’idée d’un avenir disparaît. Les gens se préoccupent en premier lieu du présent et des interprétations du passé qui ont conduit à la situation actuelle. Nous vivons dans le présent, dans lequel un avenir alternatif est inimaginable. C’est exactement le résultat de la restructuration néolibérale de la société. La célèbre phrase de Margaret Thatcher « there is no alternative » (TINA) est plus ou moins devenue le consensus social. Le programme politique de Trump le montre clairement. Il ne fait pas de propositions concrètes et ne propage pas une vision claire de l’avenir. Il nie simplement le « présent libéral » au nom d’une « vérité » définie par lui.

Revenons à la caractérisation de la nouvelle extrême droite. Le célèbre chercheur marxiste sur le fascisme Enzo Traverso propose le terme de postfascisme dans son livre « Les nouveaux visages du fascisme » d  2017 pour décrire les nouveaux fascistes. Qu’entend-il par là ?
Enzo Traverso est d’avis que les partis postfascistes actuels, contrairement à leurs modèles historiques, n’essaient pas de rompre avec les mécanismes de la démocratie bourgeoise-libérale. Au lieu de cela, ils utilisent avec succès les mécanismes de la démocratie pour étendre leur influence.

Ils veulent seulement utiliser le système pour accéder au pouvoir. C’est ce que l’on peut observer à l’exemple de l’Italie. La postfasciste Giorgia Meloni n’a pas bouleversé le système politique et ne l’a pas remplacé par un régime fasciste. Un tel scénario est également peu probable en cas de participation au gouvernement de Marine Le Pen en France ou de l’AfD en Allemagne. Ils essaieront plutôt de changer progressivement la mentalité des sociétés et des élites. Il n’y a pas encore de consensus dans les cercles dirigeants pour transformer le système politique en une nouvelle forme de fascisme autoritaire. Mais cela peut changer sous la pression constante de l’extrême droite.

Déjà aujourd’hui, les gouvernements libéraux et conservateurs reprennent les revendications de l’extrême droite. Nous devons comprendre que l’utilisation des institutions et des élections bourgeoises-libérales par l’extrême droite pourrait représenter un point de transition sur la voie de la réalisation de leur projet politique final pour tous ces mouvements. Pour ces raisons, je pense que le terme de postfascisme est utile pour décrire les points communs et les différences entre l’extrême droite actuelle et les fascistes historiques.

Cette analyse peut-elle également s’appliquer à la Russie et au régime de Poutine ?
Oui, la Russie a traversé exactement ce processus et est aujourd’hui un régime ultra-autoritaire. Au cours des 25 dernières années du gouvernement de Poutine, le régime russe a fondamentalement changé. Au cours de la première décennie, dans les années 2000, la Russie était plutôt une sorte de régime autoritaire, technocratique et néolibéral. La crise économique mondiale à partir de 2007/08 a conduit non seulement dans le monde arabe, mais aussi en Russie, à une crise politique générale. En 2011/12, il y a eu des protestations massives à Moscou et dans d’autres villes russes contre la réélection de Poutine. Ces protestations de la société civile ont été perçues comme une menace politique et idéologique et ont conduit à la conviction des élites russes qu’une transformation autoritaire de leur pouvoir était nécessaire.

Comment cette transformation s’est-elle répercutée ?
L’idée que des mouvements sociaux venus d’en bas puissent renverser un gouvernement est une menace existentielle pour les régimes autocratiques. C’est pourquoi le retour de Poutine à la présidence en 2012 s’est accompagné d’un tournant idéologique vers des valeurs dites traditionnelles et antidémocratiques.

Et ces éléments antidémocratiques reposaient sur l’idée que l’État russe n’était pas le résultat d’un contrat social, mais le résultat de l’histoire. La Fédération de Russie est la continuation directe de l’Empire russe et de l’Union soviétique. Cela signifie que Poutine ne doit pas être élu par le peuple, mais qu’il est destiné par le destin à diriger le pays. Poutine se considère comme le successeur direct de Pierre le Grand et de Staline. Ces idées ont finalement été inscrites dans la constitution russe en 2020. Au fond, ces convictions sont également responsables de la réaction violente aux événements en Ukraine pendant les manifestations du Maïdan en 2013/14.

Pourquoi ?
Les Ukrainiens du Maïdan protestaient contre l’influence de la Russie et pour la souveraineté nationale de l’Ukraine. Les protestations ont non seulement été qualifiées de « mises en scène de l’extérieur » par le régime russe, mais aussi perçues comme une menace intérieure pour la « Russie historique ». Au cours de cette deuxième décennie du règne de Poutine, l’intervention militaire en Ukraine a commencé, y compris l’annexion de la Crimée. Cela est allé de pair avec l’autoritarisation croissante du règne de Poutine et son établissement comme dirigeant à vie.

Comment la population civile russe à l’esprit démocratique a-t-elle réagi à ces évolutions ?
Poutine s’est à nouveau trouvé confronté à un mouvement de protestation démocratique en plein essor et au mécontentement d’une grande partie de la société russe. Il a également compris cette vague de protestations comme une combinaison de menaces extérieures et intérieures. Toutes les révolutions, y compris la révolution russe de 1917, auraient été contrôlées en secret par des ennemis extérieurs de la Russie. L’Occident aurait empoisonné la société russe avec de fausses idées libérales ou socialistes. La réponse de Poutine aux nouvelles protestations a été l’invasion de l’Ukraine en février 2022.

Pour Poutine, la question ukrainienne n’est pas seulement une question d’intérêts géostratégiques de l’État russe sur la scène mondiale. Il ne s’agissait pas seulement de la concurrence avec l’OTAN, mais aussi de l’existence de son propre régime. C’est pourquoi l’invasion de l’Ukraine a été un tournant. Poutine a utilisé la guerre pour transformer le régime en une dictature répressive.

Considérez-vous donc aujourd’hui le régime de Poutine comme fasciste ?
Oui, pourquoi pas ? Bien sûr, le fascisme d’aujourd’hui diffère à bien des égards du fascisme historique. En Russie, contrairement à l’Allemagne et à l’Italie, le fascisme n’a pas de modèle historique. En revanche, il existe diverses autres traditions autoritaires sur lesquelles le régime de Poutine peut s’appuyer. Ainsi, Poutine utilise la tradition extrêmement conservatrice et cléricale de l’Empire russe pour justifier son autocratie. Des pratiques répressives issues du passé stalinien ont également été reprises, comme le montre le rôle du service secret FSB (successeur du KGB). Le FSB est aujourd’hui l’élément le plus influent du régime russe.

Une partie de la gauche radicale occidentale ignore – ou pire encore : nie – le danger que représente le régime fasciste en Russie.
Exactement, et ce qui est encore plus tragique, c’est qu’elle est aussi totalement mal préparée à la montée du fascisme dans ses propres pays. La montée du nouveau fascisme est un grand défi pour la gauche.

Aux États-Unis, par exemple, avant la réélection de Trump, la gauche radicale a concentré sa critique principalement sur Biden et le Parti démocrate, oubliant le véritable danger du trumpisme. Maintenant, elle est complètement perdue. Cela peut aussi arriver dans d’autres pays. Nous savons par l’histoire que la gauche du 20e siècle n’était pas non plus préparée à la montée du fascisme. L’Internationale communiste stalinienne a minimisé le danger fasciste pendant bien trop longtemps. La différence avec aujourd’hui est que la gauche radicale est beaucoup plus faible qu’il y a cent ans.

Quelles autres leçons peut-on tirer de la résistance antifasciste du 20e siècle ?
La leçon la plus importante de l’histoire est que le fascisme conduit toujours à la militarisation et à la guerre. Ce n’était pas clair pour les antifascistes européens au début de la montée des fascistes au pouvoir dans les années 1920 et 1930. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus évident et c’est pourquoi nous devrions associer notre propagande antimilitariste et anti-impérialiste à la propagande antifasciste. La gauche ne devrait pas se limiter à critiquer l’augmentation des dépenses militaires. Un régime comme celui de Poutine rejette toute forme de coexistence pacifique et glorifie la guerre comme moyen de gouverner le pays et d’étendre son influence. Cette logique se cache derrière le concept de monde dit multipolaire – un monde dans lequel il n’y aurait plus de droits et de règles universels, mais dans lequel la nation la plus forte s’imposerait.

« Une conception de la démocratie comme « pouvoir d’en bas » peut servir de base commune à une large coalition antifasciste qui rassemble les partis de gauche, les syndicats et les diverses formes d’auto-organisation féministe, antiraciste, écologique et de quartier. »

Sur quoi devrait s’appuyer un antifascisme du 21e siècle pour combattre plus efficacement le (post-)fascisme qu’auparavant ?
Nous devons former de larges coalitions contre la montée de l’extrême droite. Mais celles-ci ne doivent pas invoquer la défense des institutions bourgeoises-libérales. Ce n’est pas notre tâche et ce serait aussi sans espoir. Car c’est précisément la crise de l’hégémonie libérale qui est l’une des raisons pour lesquelles tant de personnes perdent confiance dans les structures existantes et se tournent vers l’extrême droite.

La gauche radicale devrait, à mon avis, poursuivre deux orientations : premièrement, nous devons aborder le mécontentement social – mais proposer d’autres solutions. L’extrême droite veut faire croire aux gens que la migration est la cause de tous leurs problèmes. Que ce n’est objectivement pas vrai, on le voit au fait que lors des élections fédérales de 2025, l’AfD a obtenu le plus de voix là où la part de migrants dans la population était la plus faible. Cela ouvre un vide politique possible que la gauche doit combler en montrant les véritables causes des problèmes réels des gens.

Et deuxièmement ?
Deuxièmement, nous devrions mettre au centre la défense de la « démocratie », et non pas une « démocratie » qui se limite aux institutions démocratiques bourgeoises et à leur fonctionnement. Nous devons lier la défense de la « démocratie » à l’exigence d’égalité et de participation, car c’est de cela qu’il s’agissait lors de sa naissance aux 18e et 19e siècles : de la lutte des classes inférieures pour l’influence politique et la représentation. Une telle conception de gauche ou socialiste de la démocratie comme « pouvoir d’en bas » peut servir de base commune à une large coalition antifasciste qui rassemble les partis de gauche, les syndicats et les diverses formes d’auto-organisation féministe, antiraciste, écologique et de quartier. Car ce sont exactement ces projets que les post- ou néofascistes veulent détruire, car ils contredisent leur conception d’un ordre étatique hiérarchique construit comme une entreprise capitaliste.

Ilya Budraitskis
Entretien par Philipp Schmid (BFS Zürich)
https://sozialismus.ch/theorie/2025/aufstieg-faschismus-krise-demokratie-liberalismus-antifaschismus-trump-putin/
Traduit pour l’ESSF par Adam Novak
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article75000

De l’auteur
« Le destin de l’Ukraine soulève la question des droits et de la souveraineté des petits États »
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/04/02/le-destin-de-lukraine-souleve-la-question-des-droits-et-de-la-souverainete-des-petits-etats/
« Selon Poutine, la Russie est la gardienne des valeurs européennes », déclare le politologue Ilya Budraitskis
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/12/18/selon-poutine-la-russie-est-la-gardienne-des-valeurs-europeennes-declare-le-politologue-ilya-budraitskis/
La Russie sous Poutine : « Il y a une guerre culturelle contre le peuple lui-même »
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/29/la-russie-sous-poutine-il-y-a-une-guerre-culturelle-contre-le-peuple-lui-meme/
Le Mouvement socialiste russe a été reconnu comme « agent étranger »
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/11/le-mouvement-socialiste-russe-a-ete-reconnu-comme-agent-etranger/
Perspectives sur l’impérialisme russe
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/22/perspectives-sur-limperialisme-russe/
« Si nous voulons comprendre l’extrême droite au 21e siècle, nous devons regarder la Russie »
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/08/24/si-nous-voulons-comprendre-lextreme-droite-au-21e-siecle-nous-devons-regarder-la-russie/
Russie. Coup d’État de Prigojine et après ?
Entretien d’Ashley Smith avec Ilya Boudraitskis
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/08/19/russie-coup-detat-de-prigojine-et-apres/
Naissance et chute du « monde russe » : histoire d’un concept
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/09/03/naissance-et-chute-du-monde-russe-histoire-dun-concept/ 
Russie : Cynisme idéologique
Entretien de Francisco Claramunt avec Ilya Boudraitskis
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/05/17/36-solidarite-avec-la-resistance-des-ukrainien·nes-retrait-immediat-et-sans-condition-des-troupes-russes-36/
Russie-Ukraine : « Une situation pire que durant la guerre froide ». Entretien avec Ilya Boudraitskis
Ilya Matveev, Ilya Budraitskis : Les Russes ordinaires ne veulent pas de cette guerre
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/02/04/les-dirigeants-des-grandes-puissances-jouent-avec-le-feu/

Presentan en UES novela Recogiendo cadáveres de Miguel Ángel Chinchilla

SAN SALVADOR, 16 de mayo de 2025 (SIEP) Esta tarde fue presentada la novela del  periodista y escritor Miguel Ángel Chinchilla, titulada Recogiendo cadáveres, en la Facultad de Ciencias y Humanidades de la UES.

El comentario fue realizado por el escritor William Martínez (Dmarti), como parte de las actividades culturales que cada viernes realiza el Movimiento Cultural Salvadoreño Prometeo Liberado.

Inició Dmarti  con una frase lapidaria que dejo a todos, principalmente al autor, petrificados: “este tipo de obra por la situación en nuestro país, va a ser prohibida y hasta quizás la van a quemar por su contenido…porque trata de la realidad nacional…” felizmente aclaró después que aunque esto ya había pasado, hoy se trataba de fijar nuestra atención, lo que tranquilizó al público asistente.

Prosiguió su exposición reseñando cinco aspectos de la obra, entre estos que la caracterizaba como una novela crónica, que temporalmente va del 1943 al 1982, con el relato intercalado de la vida y de los mensajes de dos personajes principales: Monseñor Romero y el Mayor  Roberto DAubuisson.

Por su parte, el autor explicó que “cuando asesinaron a Monseñor Romero yo  era estudiante universitario, de un grupo de escritores, y era uno de los jóvenes calenturientos que participaban en la revolución que se gestaba en la sociedad salvadoreña…”

“Pertenecía al grupo de los 5 Negritos, que publicaban un suplemento  literario en el Diario El Mundo, estaba Chamba Juárez, Matilde Elena López, Julio Henríquez, Joaquín Meza y mi persona luego se fueron integrando otros miembros…”

Mi primer acercamiento al tema de Monseñor Romero fue con un poema, años después compuse el poemario Romerocrucis, donde con el formato del vía crucis describo la vida de Monseñor; luego hice un trabajo radiofónico siempre sobre Monseñor…”

Una vez un amigo me prestó un libro sobre la vida de Roberto DAubuisson, lo leí y lo guarde,  lo engaveté y un día registrando mis papeles lo encontré, y se me ocurrió ocupar esta información y se lo comenté a mi amigo Luis Melgar Brizuela, quien me recomendó que me pusiera a buscar fuentes…y lo hice.”

Incluso leí las Vidas Paralelas de Plutarco de donde me surgió la idea de hacer un libro con dos personajes: Monseñor y el Mayor. Y comencé a tejer, a tejer…a meterme en las biografías de ambos personajes, y el resultado es esta obra con el título tomado de Monseñor Romero, quien dijo que su trabajo era ir recogiendo cadáveres…”

Presentan libro de José Luis Merino: FMLN. De guerrilla  a partido; de partido a gobierno: ¿y ahora qué?

SAN SALVADOR, 11 de mayo de 2025 (SIEP) Esta mañana fue presentado el libro de José Luis Merino titulado FMLN. De guerrilla a partido; de partido a gobierno: ¿y ahora qué?publicado por el Centro de Estudios Schafik Handal.

La introducción al evento fue realizada por el excanciller Carlos Castaneda, quien agradeció la asistencia al evento y manifestó que este se realizaba en el marco del cincuenta aniversario de la victoria del ejército soviético sobre el fascismo, durante la segunda guerra mundial.

Por su parte, el escrito Roberto Pineda, comentarista del libro, manifestó que  se trata de “un libro poderoso, de un fuerte espíritu autocrítico, y a la vez muy útil para el necesario debate en este difícil momento del proceso de repliegue que vivimos como izquierda.”

Finalmente, José Luis Merino, conocido durante la guerra como Comandante Ramiro Vásquez, expresó en su intervención sobre el FMLN y sus diferencias de origen que estas  “son la  causa esencial de la crisis que el FMLN arrastra desde su fundación que… es una misma crisis política permanente…”

El libro se divide en doce grandes apartados. El primer capítulo trata sobre el FMLN y sus diferencias de origen, el segundo sobre Un frente convertido en partido, el tercero sobre el problema del poder, el cuarto sobre lo que Merino califica como el “tridente diabólico”, el quinto sobre el FMLN como partido de gobierno (tanto durante los gobiernos de Funes como de Sánchez Ceren).

El sexto sobre el papel de la embajadora Jean Manes durante los gobiernos del FMLN; el séptimo sobre las acusaciones que existe un “sector bukelista” en el FMLN, el octavo sobre las actitudes de sectarismo al interior del FMLN, el noveno sobre las empresas ALBA, el decimo es un balance del FMLN como partido y como gobernó; el onceavo sobre el contexto internacional y finaliza con un apartado sobre las perspectivas de futuro.

Comentario a libro de José Luis Merino. Por Roberto Pineda, San Salvador,  11 de mayo de 2025

Introducción

Buenos días. Es para mí un gran honor y además una grata responsabilidad poder compartirles algunas ideas sobre este libro titulado FMLN. De guerrilla a partido; de partido a gobierno: ¿y ahora qué?  de nuestro camarada José Luis Merino. Gracias al Centro de Estudios Schafik Handal por invitarme.

Es un libro poderoso, de un fuerte espíritu autocrítico, y a la vez muy útil para el difícil momento del proceso de repliegue que vivimos como izquierda.

El libro de Ramiro se divide en doce grandes apartados, que mencionaré, describiré y comentare.: El primer capítulo trata sobre el FMLN y sus diferencias de origen, el segundo sobre Un frente convertido en partido, el tercero sobre el problema del poder, el cuarto sobre lo que él califica como el “tridente diabólico”, el quinto sobre el FMLN como partido de gobierno ( tanto durante los gobiernos de Funes como de Sánchez Ceren).

El sexto sobre el papel de la embajadora Jean manes durante los gobiernos del FMLN; el séptimo sobre las acusaciones de un “sector bukelista” en el FMLN, el octavo sobre las actitudes de sectarismo al interior del FMLN, el noveno sobre las empresas ALBA, el decimo es un balance ddel FMLN como partido y como gobernó; el onceavo sobre el contexto internacional y finaliza con un apartado sobre las perspectivas de futuro.

1.Sobre el FMLN y sus diferencias de origen

Ramiro considera que “las diferencias entre sus organizaciones miembros y dentro de sus organizaciones miembros son la  causa esencial de la crisis que el FMLN arrastra desde su fundación que … es una misma crisis política permanente…”

En esta parte se aborda tanto el origen del FMLN, el contexto internacional, la estrategia de los estados Unidos frente a los procesos revolucionarios, e incluso detalla elementos sobre la primera ofensiva militar de enero de 1981. 

Comentarios

El FMLN surge como una poderosa alianza de fuerzas político-militares, con fuertes raíces populares, para enfrentar la dictadura militar. El objetivo estaba claramente definido: la derrota de la dictadura militar. Pero era una alianza político-militar pero no ideológica, en esto éramos diferentes. 

Nace como un instrumento para la guerra desde cinco ejércitos populares diferentes (conducciones diferentes, estrategias diferentes, territorios diferentes, base social diferente, etc.)

El FMLN de octubre de 1980 es a la vez el resultado histórico de  una acumulación de 25 años, iniciada en 1956  y continuada con múltiples batallas populares en los años sesenta y setenta. Y también de diez años de intensos debates, de crecimiento en disputa de diversas fuerzas de izquierda. El terreno popular era tan fértil que todos pudimos crecer.

Durante la guerra estas diferencias marcaron un principio no establecido formalmente, el de la complementariedad, el de lo que llamo el crecimiento en disputa,  y así fue en el esfuerzo militar, conspirativo, diplomático, de solidaridad, movimiento popular, etc.

El problema fundamental y aquí retomo la tesis de Ramiro, es que fue una alianza cimentada en la lucha por derrotar la dictadura militar. Cuando este objetivo se cumple y la modalidad negociada como se cumple (Acuerdos de paz y no toma del poder) determinaron  el quiebre irreversible de esta alianza en 1994  y dejaron sembrada la semilla de  nuevas y prolongadas crisis, con los que se quedaron y con los nuevos que llegaron, hasta hoy.

2. Sobre Un frente convertido en partido

En esta apartado Ramiro aborda las dificultades y las nuevas situaciones derivadas de la transformación del FMLN de fuerza guerrillera, fuerza militar a fuerza electoral, a partido político. Distingue tres fases en este último periodo: entre 1992 y 2009, entre 2009 y 2019 y a partir de 2019 hasta el momento actual.

Considera que al terminar la guerra en 1992, ya “no había objetivos comunes, sino divergentes…” lo que condujo a la decisión del ERP y RN de romper con el FMLN en 1994. También que “al convertirse en partido político unificado, el FMLN dejo de ser un frente en cuanto a  estructura y organización, pero no en cuento a ideología y política.” En definitiva, que siguió siendo un “partido multitendencias.”

Además menciona el cambio en la composición del FMLN, mientras los antiguos guerrilleros se vieron obligados a la búsqueda de la sobrevivencia, una masa de ciudadanos, sin formación política y con sus propios hábitos sociales, llegaron a engrosar sus filas. Y concluye con una nueva reflexión sobre el papel de Estados Unidos y sus tácticas de “ablandamiento” de los antiguos guerrilleros.

Comentarios

12 años de guerra no borraron las diferencias, pero si las ocultaron ante la población, la gente veía al FMLN como una fuerza sólida, unificada de jóvenes valientes.

Después de los Acuerdos de Paz, el objetivo se evapora, desaparece y el nuevo objetivo que surge es confuso, se hablaba de “desenlace diferido”, se hablaba de profundizar los cambios democráticos, pero la reforma lograda en 1992 era esencialmente política, ya que no tocó lo socio-económico, mucho menos lo cultural.

Para algunos, (direcciones de la RN y ERP) la tarea había terminado  y había que sumarse al sistema. Para otros, como el PCS, la lucha continuaba, y había que transformar el sistema.

Y cual era entonces el enemigo? Se definió que era ARENA y la oligarquía, lo de los Estados Unidos se fue difuminando, y lo de la FFAA mucho más… se volvió una institución “modelo” porque “había sido depurada…”  y hasta nosotros lo decíamos.

Y empezó a tomar fuerza la idea que la lucha era para conquistar el gobierno y no ya para tomar el poder, eso se decía se había intentado y no resultó, lo concreto era llegar a las alcaldías, a las diputaciones hasta alcanzar el ejecutivo. Además el mundo había cambiado y la gente necesita respuestas a sus problemas, se argumentaba.

Y a medida que se iba avanzando en la conquista de espacios institucionales, nuestra conducta iba cambiando y nos íbamos volviendo “respetables”  y a la vez nos íbamos alejando de las luchas y del contacto mismo con los sectores populares…podemos mencionar miles de ejemplos al respecto.

En síntesis, de aquel frente de cinco partidos en guerra  surgió un solo partido electoral. Los militantes se convirtieron en candidatos o en desempleados, y lograr ser funcionario de lo que fuera se volvió en el sueño de los muchos  que llegaron y de algunos, incluso de origen campesino,  que también fueron transformados por “el dulce encanto de la burguesía.”

Y la antigua solidaridad de sobrevivir frente a los bombardeos o en la clandestinidad, fue sustituida por la indiferencia y el sálvese quien pueda, para sobrevivir en este sistema capitalista.

3. Sobre el problema del poder

Ramiro vincula el problema del poder a la acumulación o desacumulación de fuerzas en los procesos revolucionarios. Explica que en la alianza FDR-FMLN existían diversas concepciones sobre el poder. En el caso del PCS, en este periodo, creo su brazo armado para la lucha por el poder, las FAL.

Y en términos de objetivos, se consideraban dos fases, la de la revolución democrática, que resolverá los problemas de  una reforma agraria, la democracia y la recuperación de la soberanía, y la cual al profundizarse, se convertiría en revolución socialista. Para Schafik Handal el socialismo sería la forma más avanzada, más completa, de la democracia. 

Consideraba Schafik que la lucha por el poder en El Salvador pasaba por la participación en los procesos electorales, como oportunidad para divulgar las propuestas revolucionarias y como un instrumento para movilizar y organizar al pueblo.

Plantea Ramiro que “si hoy tenemos la necesidad de recuperar  la confianza del pueblo es porque cuando ejercimos el gobierno no cumplimos con el deber de informar, explicar y fundamentar los enormes esfuerzos que realizamos pro mejorar las condiciones de vida de una inmensa cantidad de salvadoreñas y salvadoreños.”

Sostiene Ramiro que al final de la jornada, terminamos convertidos en administradores del sistema, terminamos haciendo las cosas que el Fondo Monetario Internacional nos dictó cuando estábamos en el gobierno.”

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En uno de sus principales escritos -obra clásica del marxismo salvadoreño- Schafik en plena guerra, diciembre de 1981, profundiza sobre el problema del poder y argumenta de manera autocrítica que “el problema fundamental de la revolución es el problema del poder; el alejamiento en la práctica de esta verdad es, a nuestro juicio, uno de los factores principales que, de no corregir a tiempo, podría habernos dejado fuera de la línea delantera de la revolución salvadoreña.”

Nuestra reflexión actual se da en otro contexto, pero forma parte de la misma tradición, expresa esta misma continuidad pero ahora  en un contexto de repliegue, de reflujo, de derrota, de aislamiento.

Por lo tanto este análisis está orientado a reflexionar, a extraer lecciones de una gran derrota, de cara al futuro, de cara a los nuevos desafíos  que la realidad nos demanda, para poder cumplir nuestra tarea transformadora.

Hay una riquísima tradición marxista de análisis de situaciones de derrota iniciada por el mismo Marx en su análisis de la Comuna de Paris, de Lenin en su análisis de la derrota de la revolución de 1905, donde se crearon los primeros concejos de obreros y soldados, los soviets.

En nuestro caso, no haber realizado un análisis profundo acompañado de una lectura equivocada de la gran insurrección indígena-campesina de 1932,  como un grave error, nos costó décadas de repliegue popular y auto aislamiento del PCS.

Incluso después y hasta 1979, la revolución estaba postergada hasta que se diesen las condiciones objetivas y subjetivas para realizarla, mientras tanto estábamos en el periodo de acumulación de fuerzas.

De 1980 hasta 1992 el problema del poder estuvo  planteado como problema inmediato, incluso con nuestro respectivo ejército popular. Después de 1992 dejamos de  hablar  de poder y pasamos a hablar de gobierno, y luego de la necesaria estabilidad del gobierno, ya como parte del desmontaje ideológico y político. No podemos repetir ese mismo error.

Desde el movimiento popular latinoamericano, a la par de la tradición leninista clásica de lucha por la toma del poder, se prefiere hablar de construcción de poder desde el sujeto revolucionario. 

Creo que esta visión ayuda a ver el poder como un proceso, como una relación social,  una relación de reconocimiento y no como un fin, como un objeto, como un lugar.  

Construimos un nuevo poder en la medida que construimos fuerza social, fuerza partidaria de izquierda, organización, pensamiento de izquierda, capacidad de convocatoria, de movilización, de lucha, en que recuperamos la confianza de la gente en nosotros acompañándola en sus luchas, en que construimos nuevas relaciones humanas…

Si el otro es un objeto para mi, un soldado, un compita, estamos reproduciendo el poder de dominación, estamos bajando línea para que otros obedezcan, en el que unos mandan y otros obedecen, en una clara lógica de dominación, y no debatiendo y construyendo línea entre sujetos que se reconocen como iguales, y que construyen desde valores socialistas como la amistad, la solidaridad, el diálogo, el debate, la fiesta, la alegría de luchar…

Antes de la guerra, bajo difíciles situaciones de clandestinidad, como PCS la elaboración de la línea era un proceso de debate, consulta  y construcción colectiva. 

Recuerdo que en un viejo debate de marxistas alemanes, entre Carlos Kautski y Rosa Luxemburgo, ella planteaba que “la actividad misma educa a las masas.” O sea los sectores populares adquieren conciencia mediante la lucha, y no mediante conferencias o cursos de marxismo.

4. Sobre el “tridente diabólico”

Ramiro plantea en este apartado del libro, que como respuesta de la derecha latinoamericana y el imperialismo estadounidense, frente a la llegada al ejecutivo en América Latina de fuerzas de izquierda, el diseño de una estrategia basada en tres componentes: la guerra mediática la guerra judicial y la guerra legislativa. 

Y que este mismo esquema fue implementado contra el FMLN en sus diez años de gobierno, y muchas veces lograron sus propósitos debido a que no existió la voluntad de enfrentarlos.

5. Sobre el FMLN como partido de gobierno

En este apartado se hace una crítica a los diversos errores cometidos  por el FMLN en el ejercicio del gobierno. Explica Ramiro como el FMLN fue acumulando la fuerza electoral que le permitió en 2009 acceder al ejecutivo  en el marco de su “mayor acumulación social, política y electoral”. 

Opina sobre el gobierno de Mauricio Funes que este enfrentó la oposición de una oposición de derecha  desatada, y en este marco es que se decide la alianza táctica con GANA. También comenta sobre las relaciones con Funes, y como este con sus actitudes provocó que el proceso de acumulación de fuerzas se estancara.

En relación con Sánchez Ceren considera que este gobierno “nació débil, muy débil”  y en su accionar sufrió una “desteñidita” del rojo al rosadito. Afirma que “administró el sistema bien, y en muchos casos mucho mejor que la oligarquía y la burguesía, pero sin tocarlo.”

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La participación del FMLN como partido político desde 1992 y ya en el gobierno desde el 2009 deja muchas lecciones. Comento sobre algunas de estas, en tres grandes periodos.

Luego de los Acuerdos de Paz de 1992, el FMLN informa  a sus bases del Movimiento Popular que quedaban “liberadas” de los vínculos partidarios existentes durante la guerra.

Y el FMLN pasa a absorber  buena parte de la militancia popular, que  se lanza a la preparación de la participación en las elecciones de 1994. El FMLN pasa a ser la principal fuerza política y social, incluso hasta hoy 2025, como se observó en la marcha del 1 de mayo. Antes el movimiento popular comprendía, contenía al FMLN, que  nace del movimiento popular, hoy es al revés, es una relación distorsionada.

A partir de 1994 y particularmente después del 2009  se va consolidando una nueva capa social al interior del FMLN, que estaba integrada por los funcionarios públicos. Era una capa social diferenciada por sus recursos y prestigio. La encabezaban los miembros de la CP, y le seguían los del Consejo Nacional, los cuales pasaron a  ser ministros, diputados, embajadores o alcaldes.

Y presenciamos una virtual rueda de caballitos en que estos cargos eran intercambiables. El FMLN pasó de ser un instrumento de lucha social a ser un instrumento de ascenso social.

Y finalmente después de la derrota del 2019,  presenciamos la dispersión,  y el cierre del ciclo de acumulación electoral abierto en 1994. Aquí es que estamos ahora.

6. El papel de Estados Unidos. 

Considera Ramiro que la exembajadora Jean Manes jugó un papel fundamental en el combate contra los gobiernos del FMLN, ya que construyó una gran coalición social para atacarlos.

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Durante la guerra, el interés estratégico de Estado Unidos de destruir al FMLN coincidió con la Democracia Cristiana y las Fuerzas Armadas, mientras que con la oligarquía y ARENA tuvo diferencias tácticas, de enfoque. Después del 92 el interés estratégico de Estados Unidos se desplaza hacia una alianza política con la oligarquía (FUSADES) y su instrumento político, ARENA.

Después del 2009 el interés estratégico de Estado Unidos se desplaza a cultivar relaciones con Funes y luego con Sánchez Ceren, y logra mediatizar cualquier proceso de cambio. Descubre que pueden ser gobiernos manejables, potables, “amigos”. Anécdota de la ILEA, nos opusimos como movimiento popular y luego  nuestro presidente Sánchez Ceren inauguraba los cursos.

Después del 2019, los Estados Unidos seguramente disfrutan de la arremetida del presidente Bukele contra el FMLN. Ellos practican con sabiduría el principio del aprovechamiento de las contradicciones en el campo enemigo.

7. El FMLN y el presidente Bukele

En este apartado Ramiro da su versión de lo sucedido con Bukele en el FMLN. Inicia planteando que no fue Bukele el que destruyó en 2017 al FMLN sino que a esa altura  “nosotros ya estábamos destruidos, golpeados a fondo.”

Opina que “el capitulo mas controversial y costoso para el FMLN fue la expulsión de sus filas” Plantea que “a Bukele no debimos expulsarlo, y mucho menos en octubre de 2017, cuando ya estábamos políticamente derrotados y Bukele era nuestro Alcalde de San Salvador, cuya reelección estaba garantizada.”

Asegura que “con una visión sectaria y arrogante, al maltratar a Bukele en ese momento, el FMLN fabricó un enemigo “a su medida…No tuvimos conciencia del daño que nos iba  a causar”

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Bukele representa un esfuerzo de un sector de la burguesía (de origen palestino) por adueñarse del estado y ponerlo a su servicio, para acumular poder político a la vez crecer económicamente, sea en oposición o en alianza subordinada con la oligarquía. Inicialmente en oposición a Estados Unidos por la gestión demócrata de Biden, hoy en alianza subordinada con Trump.

Bukele representa un nuevo capítulo de la lucha de clases en el país, en el que sectores de la burguesía han intentado disputarle la dominación política  y económica a la oligarquía. Lo hizo Araujo en 1931, Duarte en los años de la guerra, incluso el FMLN mediante Albapetroleo.  Estos últimos dos intentos y el de Bukele fueron posibles por la pérdida del control oligárquico de la economía y el predominio del capital transnacional. Nuestra actitud frente a él es clave en relación a  la táctica del momento. ¿Cómo lo enfrentamos?

8. La unidad del FMLN y sus problemas

Ramiro nos indica que en 2017 “tres actitudes dañinas se exacerbaron dentro de la dirección del FMLN. El sectarismo, la arrogancia y la prepotencia…habían transcurrido ocho años de estar en el gobierno…esto lo digo con el mayor espíritu autocritico, incluyéndome…habíamos perdido a humildad, creció la distancia entre nosotros y la gente.”

Explica que fue en 2018 “el primer duro golpe posterior a la acumulación de fuerza social, política y electoral…a ese primer golpe le seguiría otros aun más duros” en 2019, 2021 y 2014.

Aclara Ramiro categóricamente que “hay quienes me acusan de ser bukelista de tener una relación oculta con él…después de la expulsión no he tenido relación alguna con él ni con su partido. Nunca deje de estar con el FMLN y dentro del FMLN…” 

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La izquierda siempre se ha caracterizado por sus polémicas y debates, los cuales muchas veces se realizan desde la prepotencia y el sectarismo, como en este y muchos otros casos.

Hace 100 años, en 1925 estalló al interior de la Federación Regional de Trabajadores Salvadoreños, que era conocida como la Regional, una intensa disputa de los ya entonces comunistas (aunque todavía sin partido) contra los reformistas de la Internacional de Amsterdam y contra los anarquistas, que fueron finalmente expulsados de la Regional.  Eran los tiempos del periodo sectarista de la estrategia de “clase contra clase” de la entonces Internacional Comunista.

En 1932 se volvió a repetir este error cuando la dirección comunista del levantamiento rechazó “por principios” llegar a acuerdos con los sectores araujistas-laboristas del presidente derrocado Arturo Araujo, lo que le permitió a Martínez  enfrentarse a un movimiento popular dividido y por lo tanto debilitado.

Durante los años treinta, cuarenta y cincuenta predominó en el PCS una línea de rechazar las elecciones y los acuerdos con fuerzas democráticas, progresistas fueran estas civiles o militares. Fue hasta finales de los años sesenta que se abrió la posibilidad de realizar alianzas con otros sectores, y surgió la candidatura de Fabio Castillo con el PAR Nueva-Línea.

Fueron largos años de sectarismo, de rechazo de las alianzas, que solo pudo ser superado con la experiencia de la UNO, y luego en el FDR y FMLN. Hoy se repite este mismo fenómeno y amerita por lo tanto, dar la batalla ideológica y política al respecto.

9. Las empresas ALBA

Explica Ramirio que en 2004 a iniciativa de Hugo Chavez y Fidel Castro surge la Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América-Tratado de Comercio de los Pueblos (ALBA-TCP)  , de donde deriva Petrocaribe, la matriz del sistema empresarial ALBA-Petróleos de El Salvador, establecido en 2006.

Uno de los programas de Alba-Petroleo fue el de fomentar la agroindustria mediante el impulso al cultivo del  frijol, maíz y arroz.  Esta iniciativa productiva enfrentó la oposición de  la oligarquía y de las compañías petroleras, que se inventaron diversos mecanismos para boicotear las actividades de Alba-Petroleo. Lamenta dar a conocer que la decisión de intervenir a Alba-Petroleo fue tomada  no por el presidente Bukele, sino por el entonces presidente Sánchez Ceren el 31 de mayo de 2019.

10. El balance político

Considera Ramiro como aspecto positivo principal la Guerra Popular Revolucionaria, realizada entre enero de 1981 y enero de 1992, que permitió la firma de los Acuerdos de Chapultepec, que garantizaron “la desmilitarización del estado y la apertura de espacios políticos democráticos nunca antes existentes.”

Así como desde el gobierno, impulsar  cambios en el sistema institucional que beneficiaron a  la gente, como el de destinar más del 50% del presupuesto nacional a los gastos sociales.

Valora que “amplios sectores de la sociedad salvadoreña son conservadores en temas sociales e indiferentes en temas políticos, ante todo como resultado de la historia de dominación dictatorial y de hegemonía reaccionaria…”

Estima Ramiro que para evaluar la experiencia de gobierno del FMLN se requiere tomar en cuenta el contexto regional, la incidencia de la hegemonía oligárquica en la sociedad salvadoreña y por último, el balance de lo positivo y negativo del FMLN como partido y como gobierno.

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Pienso que es importante preguntarnos del 2009 al 2019: ¿Para quién gobernamos como FMLN? ¿Gobernamos para los sectores populares o para la oligarquía? Y creo que la respuesta es ambigua.

A veces para una parte y a veces para la otra, dependiendo de las presiones o los temores. Los programas sociales compitieron con las grandes obras de infraestructura  al servicio del capital, construidas en El Espino o en la carretera al Aeropuerto. Por qué no se construyó en Apopa o en Soyapango?  Cuáles eran las prioridades?

Me pregunto, si tuvimos acaso una política exterior independiente, lo de Cuba con Funes al inicio fue positivo, pero para lo de China nos demoramos tanto.

Incluso sobre los programas sociales, estos se realizaron desde una concepción asistencialista, de papá Estado que otorga y sectores populares que reciben. No como un mecanismo para organizar, concientizar y movilizar a los sectores populares. Y por eso la gente no los valoraba, y por eso no los defendió, no eran parte de su lucha. Por eso la gente no defendió al SITRAM, a  Ciudad Mujer, a ningún programa. No eran el resultado de sus luchas.

Por otra parte, la gente si nos vio, observó como rápidamente fuimos adoptando las prácticas tradicionales del sistema, de los sectores dominantes, y la gente nos vio y dijo: estos son los mismos!  Es más, la gente se indignaba cuando veía en sus comunidades pobres la llegada de caravanas de lujosas camionetas, de donde bajaban guardaespaldas armados cuidando a los ensacados ministros, diputados, alcaldes del FMLN. Esto es lo que explica el abandono de la base guerrillera.

Todos los puntos son importantes, pero hay un apartado que considero es muy valioso y se refiere a la calidad humana y la formación de cuadros, creo que retrata la vida y al  Ramiro que todos conocemos. Trata sobre la conducta de los militantes, sobre su humildad, su compromiso y su relación con la gente, trata sobre cómo construir poder popular, como construir tejido social y tejido partidario.  

En síntesis, el sistema no fue transformado como lo soñó Schafik sino fortalecido, y esto dinamitó los puentes entre nosotros y la gente. Nos transformó a nosotros, hoy debemos de recuperar nuestro espíritu revolucionario.

11. La situación internacional y regional

En este capítulo Ramiro va describiendo os diversos elemento de una situación regional e internacional muy compleja, de enfrentamiento entre diversos proyectos  y de crisis del imperialismo estadounidense.

Pero a la vez emite opinión sobre el proyecto de Bukele y señala que su gran fortaleza es que llega para los sectores populares con la imagen de lo nuevo y diferente, de lo largamente esperado y deseado, y su gran debilidad es que nada de eso es cierto.

12. ¿Y ahora qué?

 Ramiro concluye su tratado revolucionario con  valoraciones sobre  la historia del FMLN y su tránsito por el gobierno.  Finaliza sobre la necesidad de efectuar una reflexión autocrítica a fondo y de realizar un replanteamiento tota, político y organizativo, estratégico y táctico, que tenga en cuenta el pasado, el presente y el futuro.

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¿Cómo se recupera la confianza de los sectores populares? Con humildad y entrega, luchando a la par de la gente. Los sectores populares necesitan de nuestra experiencia y conocimientos  como luchadores sociales, esto va a contribuir a fortalecer sus luchas.

Necesitamos un contingente de izquierda, partido o movimiento, consciente y disciplinado, que garantice niveles de conducción de la organización y lucha popular, estudioso de nuestra sociedad y el mundo, que plantee banderas de lucha, solidario y antiimperialista.

Conversatorio en UES con Lauri García Dueñas sobre quién asesinó a Roque Dalton

SAN SALVADOR, Ciudad Universitaria, 9 de mayo de 2025 (SIEP) Esta tarde disfrutamos de un apasionante y animado conversatorio con la periodista y escritora Lauri García Dueñas, coautora junto con Javier Espinoza, del libro El asesinato de Roque Dalton. Mapa de un largo silencio.

La actividad, organizada por el Movimiento Cultural Salvadoreño  “Prometeo Liberado”, tuvo lugar en la sala de Conferencias de la facultad de Ciencias y Humanidades de la Universidad de El Salvador.

Inició Lauri manifestando que “aquí en la UES crecí de niña, bajando mangos, jugando ajedrez, corriendo por sus pasillos, me recuerdo de la fiestas que hacían en diciembre…” Lauri es hija de los catedráticos universitarios Cecilio García Ramirios  y Hortensia Dueñas, a quien dedicó esta presentación.

Explicó que “este libro nació en 2004 como una tesis de graduación en  la carrera de Comunicaciones y Periodismo de la UCA, escrito conjuntamente con Javier Espinoza, que  hoy vive en Bélgica…luego me fui en el 2008 a México a estudiar una Maestría en Comunicaciones en la UNAM…”

“Jonás no nos quiso dar una entrevista y sabíamos bien que teníamos… que era clave entrevistar a Joaquín Villalobos, para la investigación  y la oportunidad se nos presentó durante la toma de posesión de Saca el 1 de junio de 2004. Ana Guadalupe Martínez fue la que nos ayudó a conseguir la entrevista…comentó.

La investigación construye ocho escenarios diferentes acerca del asesinato de Roque Dalton y de Armando Arteaga (Pancho), a partir de análisis de documentos de la época y de 15 entrevistas que incluyen a Joaquín Villalobos, Ana Guadalupe Martínez, Rafael Velásquez, y Jorge González, entre otros.

Carlos Clará, editor del libro señaló que “Lauri y Javier no solo exploran, ordenan y compilan por primera vez las distintas versiones del hecho…” sino también “nos acerca a las posibles causas del ajusticiamiento de ambos militantes y las múltiples repercusiones para el ERP por la decisión tomada.”

Finalmente Lauri considera que “esta investigación y ahora libro es un tributo a un poeta excepcional, único, que fue asesinado junto con su compañero Pancho y que todavía cincuenta años después, no sabemos donde los dejaron…pero seguimos exigiendo saber la verdad.”

El Salvador 2025: un país seguro en el peligroso mundo de Trump?  Roberto Pineda, 29 de abril de 2025

Introducción

El mundo vive una nueva realidad, a partir de la toma de posesión el 10 de enero de este año, de Donald Trump como presidente de Estados Unidos. Asistimos a la ruptura violenta de los acuerdos de convivencia internacional, asumidos hace ochenta años por las principales potencias del mundo, luego de la Segunda Guerra Mundial.

Trump, en su segundo mandato,  –el primero fue del 2017 al 2021-está haciendo uso del vigoroso musculo económico de Estados Unidos, para imponer un nuevo orden mundial, para bloquear la posibilidad que  China se convierta en el nuevo hegemon de la sociedad global.

Simultáneamente en el frente interno, Trump mediante el multifacético movimiento MAGA,  despliega una aplastante guerra cultural contra los avances democráticos, en derechos civiles,  cultura, educación, legislación, logrados por los sectores populares estadounidenses en los últimos cien años. Esta lucha se despliega en barrios, escuelas, universidades, museos y bibliotecas.

El movimiento MAGA tiene dos componentes principales, por una parte, el grupo de nacionalistas y reaccionarios de extrema derecha, entre estos, Stephen Bannon, y por la otra, los recién llegados pero poderosos representantes de la derecha tecnológica del Silicon Valley, encabezados por  Elon Musk. Ambos grupos mantienen un frágil equilibrio  de coexistencia, que en cualquier momento pudiera romperse.

El autoritarismo político que practica Trump, viene a ser a nivel internacional la tendencia principal y hoy se combina, desde Estados Unidos, con un esfuerzo proteccionista que golpea fuertemente los acuerdos -logrados por los globalistas- en relación al comercio mundial, y pretende la construcción de un nuevo orden mundial, bajo la vieja figura de zonas de influencia. 

Toda esta corriente autoritaria influye poderosamente y permite el fortalecimiento en América Latina de gobiernos, como el de Milei, Novoa y Bukele, que promueven la soberbia política, desafían los procesos de avances democráticos, logrados en Honduras, Chile, Colombia, Brasil y México, y contribuyen a la fragmentación política de la región.

En El Salvador, el gobierno Bukele, en su sexto año, fortalece su modelo autoritario, basado en un amplio respaldo popular, en una oposición irrelevante, un movimiento popular debilitado, y desde enero de este año, también en la alianza política con la Administración Trump.

En este artículo abordaremos cuatro tópicos: algunas de las principales tendencias en la situación internacional, así como en los escenarios político, económico, y social de El Salvador, y concluiremos con algunas conclusiones y paisajes de futuro. 

1.La búsqueda de un nuevo orden mundial

Antecedentes: finales del 2024

Fueron muy pocos los que pudieron imaginarse a finales del año pasado,  el tipo de terremoto que la segunda llegada de Trump iba a desencadenar en los mercados mundiales. Entonces las perspectivas de crecimiento eran modestas, pero muy estables.

Se consideraba que  el PIB mundial crecería cerca del 2.7%. El FMI calculaba un crecimiento  del 3.3% tanto en 2025 como en 2026. Se estimaba en billones de dólares que Estados Unidos (30,4) y China (19,6) ocuparían los dos primeros puestos, seguidas de Alemania (5,6) y Japón (4,4), y en quinto lugar, la India (4,3).

La economía estadounidense  y de las principales potencias mundiales

Los globalistas, adversarios políticos de Trump  y dueño de Wall Street y de la City londinense, advierten que los aranceles van seguramente a provocar una desaceleración económica global así como una fuerte recesión en Estados Unidos.

La economía estadounidense tiene cuatro grandes pilares: las compañías tecnológicas, en las que dominan a nivel mundial las 5 Grandes: Alphabet (Google, Larry Page), Amazon (Jeff Bezos), Apple (creada por Steve Jobs), Meta ( antes Facebook, Mark Zuckerberg) y Microsoft (Bill Gates), y  tienen como base el Silicon Valley (San Francisco, California) donde se especializan en IA, biotecnología y software.

En segundo lugar, las finanzas, los grandes bancos, con sede en la ciudad de Nueva York, entre estos el JP Morgan Chase ($3.46 trillones), Bank of America ($2.59 t.), Wells Fargo Bank (1.71 t.), Citibank (1.70 t. ) y U.S.Bank (662.9 billones).

Luego, las compañías farmacéuticas, entre estas Johnson & Johnson, Eli Lily, Abb Vie, Merck, y Pfizer. Y la industria manufacturera, centrada enlo aeroespacial (Boeing, Space X (Elon Musk),la defensa ( Lockheed Martin) y los vehículos de motor (General Motors). 

Es a estos sectores que debe Trump beneficiar, y es desde estos sectores que seguramente recibe presiones y demandas. Pero ya Boeing soporta las consecuencias de los aranceles, debido al rechazo de compradores chinos de aceptar aviones previamente acordados, debido a la guerra arancelaria. Y el sector financiero y manufacturero parece que serán los más golpeados en esta guerra comercial.

Y ni nosotros nos salvamos, Trump anunció el ya famoso 2 de abril

un arancel (impuesto) del 10 % para las exportaciones de El Salvador, a donde se dirige el 33 % de los productos elaborados por las empresas salvadoreñas. Lo mismo le pasará a Honduras, Guatemala, Ecuador, Argentina, Costa Rica, Panamá y Perú, mientras que para Nicaragua anunció un 18 % y para Venezuela llega a un 15 %.

En el caso de China, conocida como la “fábrica del mundo”, la economía gira alrededor de diversas industrias: la industria tecnológica (Huawei, Alibaba, Tencent), que avanza en AI, 5G y energía renovable; la de Maquinaria (equipo de construcción, maquinaria agrícola, equipos industriales), Vehículos eléctricos (BYD)  textiles y paneles solares, entre otros.

Con relación a El Salvador, China nos vendió productos el año pasado valorados en $2,423.2 millones (16.6%) de nuestras importaciones, y nosotros le vendimos $52.6 millones. Un excelente intercambio comercial. Le compramos (vehículos, equipo tecnológico, juguetes, plástico, hierro, etc.) 51.5 veces más de lo que le vendemos (azúcar, prendas de vestir, desechos de aluminio).

Con respecto a Alemania, la economía gira alrededor del sector servicios, y le siguen el sector manufacturero, anclado en el llamado Mittelstand, un complejo de medianas empresas industriales. Su modelo económico se orienta a la exportación.

Japón, por su parte, ha descendido de ser la segunda economía mundial en los años noventa  en que le disputaba  a los Estados Unidos su hegemonía. Se economía se basa en un fuerte sector manufacturero, ramificado en electrónica (Sony), vehículos de motor (Toyota) y robótica. Su modelo económico se orienta también a la exportación.

Y finalmente la India, con una economía que crece rápidamente. Su fuerte es el sector servicios, particularmente la tecnología de la información, con sus dos gigantes: Infosys y TCS. También la industria farmacéutica, en el campo de los medicamentos genéricos.

Es interesante que en el ranking mundial, los siguientes cinco lugares correspondan a  Reino Unido, Francia, Italia, Canadá, y el décimo Brasil. Los lugares sexto (RU), séptimo (Francia) y octavo (Italia) refieren a países que fueron la cuna de la modernidad occidental desde el siglo XV, junto con España (lugar 14 del ranking) y Alemania, que defiende el tercer lugar del ranking. Canadá (noveno lugar) como Estados Unidos son culturalmente una extensión de Europa en América y Brasil es Latinoamérica. 

De los primeros cinco lugares, dos corresponden al BRIC (China y la India), mientras que EE.UU., Alemania y Japón corresponde al G-7.  De los siguientes cinco lugares, uno corresponde al BRIC (Brasil) y los otros cuatro al G-7: Reino Unido, Francia, Italia y Canadá.

Comercio mundial

Con relación al comercio mundial este alcanzó un record en el 2024, de 33 billones de dólares. El primer país exportador es China (3.38 billones: electrónica, maquinaria, textiles y automóviles; su principal socio comercial es EE.UU.; le sigue la Unión Europea, luego países de ASEAN).

El segundo es Estados Unidos (2.02 b.: aeronaves, maquinaria, vehículos, productos farmacéuticos y agrícolas; su principal socio comercial es México, luego Canadá, luego China). El tercero es Alemania (1.69 b.; automóviles, maquinaria, productos químicos, y equipos eléctricos, su principal socio comercial es EE.UU, le sigue China.)

El cuarto es Japón ( $717 mil millones: automóviles, electrónica maquinaria y acero, su principal socio comercial es China. Le sigue Unión Europea, Corea del Sur y Taiwán)  y el quinto Francia ($648 mil millones: aeronaves, vehículos, productos farmacéuticos y agrícolas; el principal socio comercial es Alemania, EE.UU., Bélgica, Italia y España).  Le siguen a Francia en el ranking, Italia, Países Bajos, Reino Unido, Hong Kong y Singapur.

De los primeros cinco lugares, uno corresponde al BRIC (China) mientras los otros cuatro al G-7. De los cinco restantes, uno Hong Kong (China) pertenece al Bric, y dos al G-7 (Italia y Reino Unido).

Con relación a El Salvador, los Estados Unidos es nuestro principal socio comercial, El año pasado exportamos $2,134.9 lo que equivale al 33.1% del total de  nuestras exportaciones (BCR dixit). Los productos principales son textiles, condensadores eléctricos, azúcar de caña de remolacha. Y por otra parte, les compramos productos por $4,423.4  y un 91.6% ($7,769.2 millones) de las remesas proceden de EE.UU.

El huracán Trump golpea con fuerza el comercio mundial

Todo este andamiaje comercial, diplomático, incluso de tratados militares (OTAN), construido por los mismos Estados Unidos durante ochenta años de predicar la ideología del libre comercio, está siendo destrozado por la piocha de los aranceles de Trump y paradójicamente, los que se lanzan hoy a la defensa del libre comercio y de la diplomacia sobre la fuerza, es China. Cosas veredes, amigo Sancho.

Es evidente que la contradicción principal es entre Estados Unidos y China, y que alrededor de esta contradicción principal se desarrollan contradicciones secundarias y terciarias, que debemos saber  relacionar e identificar.

Entre estas el papel que juegan Rusia y la Unión Europea, en relación a la contradicción principal, en lo que podemos calificar como un cuadrilátero geopolítico global (EE.UU., China, UE y Rusia), saturado de alianzas, compromisos y rupturas.  

Las apuestas estratégicas de los cuatro gigantes del mundo

Los Estados Unidos con Trump a la cabeza, le apuesta a lograr con su política comercial, derrotar y aislar a China del resto del mundo, incluso separarla de Rusia, y lograr así debilitarla, para poder construir un nuevo orden mundial, basado en el proteccionismo, y las zonas de influencia.

China, por su parte, asume la defensa del libre mercado como mecanismo para asegurar la continuidad de su estrategia de la Franja de la Seda, y el fortalecimiento del BRIC ampliado y la ASEAN.

Por otro lado, la Unión Europea debe aceptar que los Estados Unidos no seguirán garantizándole su defensa frente a Rusia, y que necesitan construir sus propia defensa y usar su poderío económico para una nueva relación con EE.UU.

Rusia, por su parte, espera que tanto EE.UU. como China salgan debilitados de esta guerra comercial, lo que le asegure apoderarse de Ucrania y aumentar significativamente por medio de su poderío militar, su ahora débil peso económico y diplomático en el plano global.

Los próximos meses de este año permitirán medir el éxito o el fracaso de la estrategia de Trump, orientada a terminar globalmente con la doble amistad/doble beneficio (aprovecharse de la pugna EE.UU/China) y exigir a todas las naciones del mundo, una clara definición: aliados o enemigos.   

Y se abren varios escenarios como desenlace: el primero es el éxito de esta estrategia, el segundo un éxito parcial, el tercero un fracaso parcial y el cuarto, un fracaso general. Las cartas están echadas, presenciaremos a partir de hoy las estrategias de cada uno de estos jugadores globales.

La guerra cultural contra la democracia en Estados Unidos

Trump ha logrado el respaldo de un sector significativo del electorado estadounidense, y hoy tiene el desafío de mantener ese respaldo, mediante medidas que demuestren que sus políticas benefician a la nación.

Y Trump enfrenta internamente a una fuerte oposición empresarial, estatal, política y social, representada por un sector del gran capital, particularmente los bancos y los medios de comunicación; la dirección del Partido Demócrata, entre estos los expresidentes Clinton, Obama y Biden; universidades, funcionarios locales y jueces; y un diversificado movimiento popular y social, que incluye sindicatos, organizaciones de mujeres, jóvenes, afroamericanos, latinos, ambientalistas, artistas, etc.  

Uno de los territorios principales de este enfrentamiento es el de la cultura, es una guerra entre progresistas y conservadores, luego de un largo periodo de tolerancia y coexistencia entre ambas expresiones de la sociedad estadounidense. Los conservadores hoy pretenden imponer modas, gustos, opiniones, e incluso hasta creencias religiosas. 

Los Estados Unidos han construido un complejo andamiaje cultural de valores democráticos (Hollywood, música, teatro, literatura, etc.) que hoy se encuentra asediado por sectores conservadores, que rechazan la naturaleza multirracial y multicultural de esta nación. Y particularmente rechazan la cultura “woke”, un derivado de “wake” (despertar)  y es un término que surge desde la comunidad afroamericana y significa, estar alerta  frente a  la injusticia racial.

Una de las primeras medidas de Trump fue la orden ejecutiva de consagrar el inglés como lengua oficial. Continuó con la disolución de la AID, ( Agencia para el Desarrollo Internacional) que realizaba programas a nivel global  para fortalecer los Derechos Humanos y civiles, la transparencia, el apoyo al periodismo independiente, la democracia, las acciones contra el cambio climático, apoyo sanitario para personas con VIH y otras enfermedades, la migración controlada y los movimientos LGBTI.

Le siguió la de exigir que las universidades cambien sus políticas de contratación y admisión así como sus prácticas de enseñanza, -violando así la autonomía académica-, o vean en peligro las ayudas federales. Y estamos hablando de Harvard, Yale, Princeton, MTI, Duke, etc. En respuesta 200 rectores demandaron al Gobierno por bloquear fondos federales y amenazar su exención fiscal.

Latinoamérica y el Caribe  y la disputa geopolítica

La respuesta latinoamericana y caribeña frente a Trump es diversa y va desde sus adversarios, como son los gobiernos de Cuba, Venezuela y Nicaragua, hasta sus aliados como son los gobiernos de El Salvador, Argentina y Ecuador. Entre estos extremos, y con diferentes enfoques, se encuentran los llamados gobiernos del progresismo.  Y entre estos, por su peso económico, sobresalen México y Brasil.

En el caso de México,  socio económico principal de Estados Unidos, la política hacia Trump se ha realizado con una estrategia de buscar la negociación directa con base en la prudencia y el respeto. El lema mexicano es “coordinación, si, subordinación nunca.”

Esta actitud de la presidente -desde octubre pasado-, Claudia Sheinbaun y sus políticas sobre migración y fentanilo, incluso le han ganado el respeto del inefable Trump, quien hasta excluyó muchos productos mexicanos de los aranceles.  Por cierto, este no es el caso del primer ministro canadiense Justin Trudeau, despreciado públicamente por Trump.  

Con respecto a Brasil, Lula plantea que están listos para responder a cualquier iniciativa de imponer mayor  proteccionismo, pero que preferirían negociar con Trump. Aseguró que exigirá reciprocidad en el trato porque Brasil no renuncia  a su soberanía.  Estados Unidos es el mayor socio comercial de Brasil, luego de China.

2. Lo político  y la política

Bukele y el peligro de no tener peligros

El meteórico ascenso político del presidente Bukele desde que fue Alcalde de San Salvador está vinculado a la capacidad de enfrentar e imponerse frente a enemigos con mayores recursos. La primera pelea la dio al interior de su partido FMLN y logro presentarse como una víctima de la “cúpula” que bloqueó su candidatura presidencial.

Luego se enfrentó en su papel de víctima contra el sistema electoral del TSE que bloqueaba su participación y con una repentina alianza con GANA, logró su inscripción como candidato presidencial, y ganó abrumadoramente. Y ya en el inició de su presidencia, se enfrentó con la Asamblea Legislativa y la Corte Suprema de Justicia, y logró derrotarlas.

Luego se enfrentó a los poderes oligárquicos representados en la ANEP, y los venció. Luego se enfrentó con los dos principales partidos políticos del país, ARENA y el FMLN, y los derrotó, en el caso del FMLN, dejándolo políticamente huérfano, sin ninguna alcaldía ni diputación.

Luego logró identificar un nuevo y peligroso enemigo: las pandillas MS y 18  y se les fue con todo,  y al hacerlo aseguró  un respaldo mayoritario de la población, una acumulación política estratégica y una patente de corso frente al dominio de la ley, todo es válido ante esta amenaza  y él lo sabe. 

Pero los enemigos se le han terminado al presidente Bukele y esto le plantea un serio problema estratégico. Necesita con urgencia la aparición de un nuevo enemigo, o en caso contrario, los enemigos  tendrá que salir a buscarlos o construirlos.

Y esta búsqueda de oxigeno político podría conducir hacia sus nuevos aliados de la oligarquía, o a sus aliados políticos (PCN, PDC, GANA)  y quien quita, que no los busque incluso dentro de sus propias filas, al interior de Nuevas Ideas, en sus consejeros, ministros, alcaldes o diputados.

Es un problema vital de sobrevivencia política, el de  evitar el acomodamiento y mantenerse siempre en pie de guerra. Él o sabe.

Un bloque dominante fortalecido

El presidente Bukele, suerte quiere la vida, recibe durante  su segundo mandato, un regalo soñado: librarse de la administración demócrata de Biden que le bloquea los fondos del FMI, y además  respalda financieramente a sus adversarios políticos y sociales.

Y llega a partir del 10 de enero de este año un nuevo inquilino a la Casa Blanca, Donald Trump, personaje al que si no puede llamar su amigo con propiedad, si puede llamarlo su aliado  y socio. Y esto viene a fortalecer aún más su ya consolidado poder.

Esto hace que el presidente Bukele además de controlar la institucionalidad estatal, de contar con un mayoritario respaldo popular, una oposición política errática y disminuida, hoy cuenta además con el respaldo de la Administración Trump. Sacudir el palo será hoy más difícil…

La derecha política debilitada, la derecha oligárquica fortalecida

El último ciclo de la  derecha política salvadoreña, estuvo representada en el partido ARENA y gobernó durante veinte años (1989-2009). Hoy el poderoso partido fundado por el Mayor Roberto DAubuisson y que movilizaba a amplios sectores populares, y lo integraban combativos sectores, como el femenino, el empresarial, la juventud, es una triste caricatura, con dos diputados y una alcaldía.

Esto esté vinculado a profundos cambios en la estructura económica, que a principios de este nuevo milenio, obligaron a  la oligarquía a vender sus principales activos y a ser desplazada por un más poderoso capital transnacional.

Todo indica que este partido difícilmente se recuperara, no van a regresar al gobierno, y seguramente seguirá la senda del cementerio, trazada históricamente por el Propatria de Martínez (1932-1944) y el Prud de Osorio (1948-1960). 

Lo que resulta interesante, es que el PCN (1962-1979) , el antiguo partido de la dictadura militar, así como el PDC (1980- 1989), en su último trecho  partido de la contrainsurgencia gringa, aunque seguramente tampoco regresaran al gobierno, si lograron reinventarse y sirven hoy como aliados políticos minoritarios del proyecto Bukele.

Pero mientras que el antiguo partido político de la oligarquía se debilita, los negocios de este sector crecieron, ya resignados a la necesidad de permitirle al presidente Bukele que dirija el país, mientras ellos se dedican a fortalecer sus empresas.

La izquierda política en la marginalidad

Con respecto al FMLN el pronóstico es reservado. No se trata solo de buenos deseos, sino de realidades políticas. El paso por el gobierno (2009-2019) permitió dilapidar el acumulado político de procesos de organización, conciencia y movilización de tres décadas, incluyendo la construcción de grandes frentes electorales (UNO) de masas (CRM) y de un ejército popular (FMLN).

Volver a acumular políticamente como izquierda – que rebasa al FMLN como partido político- es un proceso complicado y a largo plazo. No se pueden pedir aguacates al conacaste,  luego de los resultados electorales del 2024.

Da la impresión desde afuera que el FMLN es un partido altamente respetuoso de la normativa electoral; disciplinado, orientado hacia el funcionamiento de sus estructuras, que ha tenido la capacidad de manejar sus diferencias internamente, y esperando el quien quita… del 2027.  

Reinventarse, superar la irrelevancia, para poder volver a ser atractivo para las nuevas generaciones que surgen a la lucha, es el gran desafío, ojala puedan lograrlo, ya que esto contribuiría grandemente a una futura democratización del país.

1 de mayo 2025: un movimiento popular y social fragmentado

El movimiento popular y social sufrió un quiebre en su proceso de rearticulación y movilización, con la captura a finales del pasado  mayo -previa segunda toma de posesión del presidente Bukele-, de  José “Pepe” Melara, dirigente principal de la coalición Alianza El Salvador en Paz, el comunicador Luis Menjívar y el dirigente histórico del FMLN, Atilio Montalvo.

Estas capturas, en particular la de Pepe, lograron descabezar la dirección de la Alianza El Salvador en Paz, una de las coaliciones populares que encabezaban la lucha, desde los sectores de excombatientes del FMLN y veteranos de la FAES, contra diversas medidas del presidente Bukele.

A partir de esas capturas, las movilizaciones de calle se han ido debilitando tanto en convocatoria como en los tiempos, y han sido convocadas básicamente por otra coalición popular, el Bloque de Resistencia y Rebeldía Popular, BRP.

Para este jueves 1 de mayo, se han conocido dos convocatorias a marchas, ambas enfatizan la unidad  pero extrañamente los lugares a los que se invita, son diferentes.  En el caso de la progubernamental USS no se conoce convocatoria todavía.

La primera convocatoria, surge desde los sindicatos, en concreto desde la Unión Nacional para la Defensa de la Clase Trabajadora, UNT: Convocamos al 1ro. de Mayo UNITARIO. TODAS LAS LUCHAS, UNA MISMA RUTA. Convocan a marchar del Salvador del Mundo a la Plaza Cívica.Como un solo puño la Clase Trabajadora debe de salir unida éste primero de mayo y dar un golpe de timón.”

Por su parte, el Bloque de Resistencia y Rebeldía Popular invita a marchar del Parque Cuscatlán a la Plaza Cívica. Y en una de sus invitaciones se lee: PUEBLO TRABAJADOR RESCATEMOS EL SALVADOR. MARCHEMOS EN UNIDAD POPULAR.

Parece ser que asistimos  a un nuevo escenario de disputa de la conducción del movimiento popular y social, lo cual puede ser positivo en la medida que cada fuerza va acumulando y luego puede llegarse a acuerdos de coordinación y unidad, como sucedió en el pasado lejano y reciente. Ojala así sea.

Pero también, esta dispersión orgánica e ideológica debilita de hecho las posibilidades de construir un frente común, que permita la defensa de los intereses populares frente a diversas medidas del gobierno de  carácter antipopular, como el desalojo de los vendedores del centro, la minería metálica, el despido masivo de empleados estatales, etc.

3. Lo económico

Detallo algunos elementos que me parecen importantes. En diciembre del año pasado, sorpresivamente, el Fondo Monetario Internacional, FMI, informó que financiaría con $1,400 millones al gobierno del presidente Bukele, a cambio de algunos ajustes fiscales y reformas al polémico bitcoin.

Además se facilitará el financiamiento de $3,500 millones por medio del Banco Mundial y el BID. Música clásica para los oídos de la Administración Bukele.

A esto debe de sumársele que según el Ministerio de Turismo más de 12 millones de visitantes ingresaron a.los sitios públicos al término de 2024. Un crecimiento del 14% respecto a 2023. Otra serenata para los oídos de la Administración Bukele.

En febrero de este año el presidente Bukele colocó la primera piedra del Aeropuerto del Pacífico, que será construido en La Unión y cuya primera fase tendrá una inversión de $386.4 millones. El inicio de operaciones está previsto para el 2027.

El BCR informó que la economía salvadoreña cerró el 2024 con un crecimiento de un 2.6 %.  Esto es poco y difícilmente se podrá avanzar con este índice de crecimiento.

Las exportaciones, lo que vendemos, consiste en lo siguiente: T-shirts y camisetas ( $590.9 millones); Suéteres ($386.6); Envasado de plástico ($3º6.2); Azúcar ($241.2) y papel higiénico (191.9). Esto representó el 25.68% del total de bienes exportados en 2024.

Mientras las importaciones, lo que compramos, fueron: aceites de petróleo ($1,760.9 millones); medicamentos ($553.8); gas de petróleo y demás hidrocarburos (546.6); vehículos para mercancías ($421.4) y teléfonos ($382.3).

El año pasado, las actividades financieras y de seguros  fueron las que registraron el mayor crecimiento (8.37%), seguido por alojamiento y servicios de comida (6.38%). Y le siguen las de entretenimiento y recreativas (4.96%) mientras que la industria de la construcción registró un 1.6%, muy lejos del 18.19% del 2023 (el 2024 hubo menos proyectos públicos).  Esta es la tasa más baja desde el 2020 en que el covid paralizó la economía. Así estamos.

El capital transnacional se apodera del Centro Histórico

1.El capital transnacional es el capital que hegemoniza la economía salvadoreña y sus sectores principales alcanzaron cuantiosas ganancias durante el 2024. Pero también, ojo, como novedad se apoderaron del Centro Histórico, con restaurantes, cafeterías y tiendas de productos de regalos.  

Hemos presenciado el desplazamiento y asedio de los vendedores ambulantes, junto con el cierre de negocios de pequeños emprendedores locales, la llegada de una  fina lluvia de negocios chinos en edificios simbólicos (equipajes, zapatos, juguetes, bisutería, joyería, ropa, etc.) y la implantación de cadenas internacionales (McDonald, Llao Llao, Starbuck, etc. ) y hasta de un lujoso hotel (el Cardedeu).

En el caso de la franquicia española de yogurt helado, Llao Llao, inaugurada en noviembre de 2024, esta tuvo el mayor volumen de ventas de las 16 existentes en todo el país. 

La pregunta obligada es: ¿cómo se va a esconder la pobreza?

2. En el caso de los bancos, los capitales colombianos y hondureños salieron fortalecidos. En el ranking bancario a diciembre de 2024, el colombiano Banco Agrícola alcanzó activos del orden de los $6,088.9 millones, mientras que los activos del hondureño banco Cuscatlán suman 4,250.7 millones.

Un 70 % de la banca es de capital colombiano, y un 86% corresponde a capital colombiano, centroamericano (Honduras y Guatemala) y estadounidense. Los bancos de origen salvadoreño son el 14%. 

Y los colombianos Banco de América Central alcanzó los $ 3,699.2  millones y Davivienda los   $3,335.9 millones. La Patria Exacta es tres bancos colombianos y un hondureño hegemonizando el sistema financiero de El Salvador.

3. En el caso de la Inversión Extranjera Directa (IED), para el 2024, sumó $639.63 millones. Sus principales orígenes podemos encontrarlos en España, con $284.84 millones, México con $236.72, Estados Unidos (principal destino de exportaciones e importaciones) con $113.48 , Panamá con $100.38 y Honduras con $42.15.

4. El presidente Bukele el pasado 3 de abril puso la primera piedra de Surf City 2, ubicada en Jucuarán, Usulután,  y se sinceró que  «Apostarle al turismo no es una moda. Es una necesidad si queremos crecer, al menos para El Salvador. ¿Por qué rechazar lo poco que tenemos para crecer?…ya que El Salvador «no es un país productor de petróleo, productor de gas, no somos un país que imprime su propia moneda»… «lo que sí tenemos es nuestra gente, nuestras playas, las montañas, nuestra cultura, las pupusas (platillo típico), nuestras olas, es lo que le podemos ofrecer al mundo.” La primeraSurf City 1 queda en el puerto de La Libertad.

5. En diciembre de 2024 la hondureña Inversiones Cuscatlán Centroamérica (presidente: Federico Nasser Facusse), sociedad dueña de Banco Cuscatlán (segundo de la plaza)  y aseguradora SISA (primera de la plaza) en El Salvador, anunció la adquisición del 100 % de las acciones de La Hipotecaria Holding Inc, ( funciona en Panamá y Colombia) del panameño grupo ASSA.

En noviembre pasado  SISA había adquirido el guatemalteco Banco Inmobiliario así como el 90% de las acciones de la también guatemalteca Aseguradora Confío.

Es de señalar que Honduras  fue el año pasado el principal inversionista de la región centroamericana en nuestro país, aportando $13.63 millones,  mientras que nuestro principal socio, los Estados Unidos únicamente invirtieron $57.78 millones, y el principal inversor fue España con $396.21 millones, el conjunto de países asiáticos, incluida China, invirtieron $3.29 millones, según datos del mismo BCR.

6. La distribuidora Delsur del colombiano Grupo EPM invertirá $100 millones para reforzar su operación salvadoreña entre 2025 y 2028.

7. El gigante energético francés Neoen, que inició actividades en El Salvador en 2014,  ha invertido $300 millones en 10 años de operaciones, pionero en la generación fotovoltaica en el mercado y actualmente el mayor proveedor de esta tecnología renovable. Neoen opera dos centrales y un sistema de almacenamientos que representan 255 megavatios, equivalente al 70 % de la capacidad solar instalada en El Salvador.

El capital oligárquico

1.En marzo de este año, el empresario de Avianca, Roberto Kriete inauguró el Instituto Kriete de Ingeniería y Ciencias, (KEY). De esta forma el capital oligárquico salvadoreño de nuevo incursiona en la educación del país. Su oferta académica la integran tres carreras: ingeniería y ciencias de la computación integrada, ingeniería industrial y manufactura avanzada, e ingeniería mecatrónica y robótica.

2. Inversiones Bolívar, del Grupo de Sola, orienta parte de sus capital ($600 millones) hacia construcción de edificios de apartamentos. Este consorcio sorprendió en el 2000 con el primer edificio de altura en la simbólica Colonia San Benito.

3.  El Grupo Agrisal inició la construcción del proyecto habitacional de altura Vista Soyapango (tres torres de apartamentos de nueve niveles cada una), a 500 metros del Boulevard del Ejercito, en la calle al Matazano.

4. El Grupo ECON por medio de su desarrolladora inmobiliaria Puntto  inicio la construcción de cinco torres de 36 apartamentos cada una, en las cercanías del Parque Cuscatlán.

Los capitales emergentes


1. La familia del presidente Bukele,  parece haber ampliado su giro comercial de los servicios a la agricultura y los bienes raíces. En agosto del año pasado se anuncio el inicio de operaciones de una cafetería en el Aeropuerto Internacional de El Salvador, con el nombre de “Bean of Fire”  que según el anuncio, se originan en una finca ubicada en las faldas del volcán Ilamatepec de Santa Ana. Por otra parte, en octubre del 2024, se reveló que Karim y Yusef, hermanos del presidente Bukele, compraron un edifico en el Centro Histórico de San Salvador, entre las plazas Gerardo Barrios y Libertad.

4. Lo social

1. El censo 2024  realizado por el BCR en marzo pasado, identificó que un 35.2 % de la población salvadoreña vive en ciudades, asentadas en un 1.9 % del territorio, repartidos en seis grandes centros urbanos:  el principal es el Área Metropolitana de San Salvador (AMSS) donde vive el 71 % de la población con una extensión de 253.8 km2.  El segundo, el área Colón-San Juan Opico, con un área de 22 km2, con un 5.8 % de la población.

El tercero, Santa Ana: 39.4 km2, con un 7.4 % de la población.  El cuarto, Ahuachapán: con un 17.1 km, y un 3.2 % de la población, el quinto es  Sonsonate con  el 5.1 % de la población de ciudad, en una extensión de 26.1 km2, y el último San Miguel, con 39 km2, con 7.5 % de la población.  El total de la población suma 6, 029,976 personas. San Salvador, Santa Ana, San Miguel, Soyapango y Mejicanos son los distritos más poblados.

El atractivo modelo de una seguridad autoritaria

Para la mayoría de la población, la estrategia de seguridad autoritaria implementada por el gobierno Bukele y que tiene  como pilar básico al régimen de excepción es no solo aceptable sino necesaria, y además atractiva, coincide profundamente con su visión caudillista y autoritaria.

Independientemente de las violaciones a los derechos humanos que pudieran cometerse, y el CECOT se ve como un castigo ejemplar para aquellos que durante años los mantuvieron  sometidos a una  vida miserable de dolor y temor.

Uno de los grandes desafíos para la izquierda salvadoreña radica en encontrar un equilibrio entre la necesidad de proteger  las comunidades de las pandillas y por otra parte, la necesidad de defender el estado de derecho y las libertades individuales.

Como izquierda debemos de ser autocríticos que no supimos interpretar los niveles de opresión causados por las pandillas en las comunidades populares y el rechazo generalizado hacia estas, lo cual nos generó perder lazos de identidad y de respeto político con la población en general.

En términos generales, los sectores populares y el país experimentó en los últimos años tres grandes arremetidas, una guerra civil que  se expresó en 75,000 muertes entre 1980 y 1992, con un costo del 26% del crecimiento del PIB.

Luego una guerra social o criminalidad que registró entre 1994 y 2022, cerca de 120, 000 muertes y y un crecimiento de un 70% del crecimiento del PIB y la pandemia del Covid-19, que cobró más de 4,000 vidas y un crecimiento de un 10.5% del PIB. Los del CAF califican estos tres sucesos como los tres cisnes negros.

Empleo y desempleo  en tiempos de Bukele

Según datos de Fecamco, con datos a 2023, la tasa de desempleo en El Salvador de 5.2 % es relativamente baja, en términos regionales. Nos supera Costa Rica con un 7.8%, Panamá y Honduras con 7.4%.  Y nos lleva la delantera Nicaragua con 2% y Guatemala con 1.7%.

Pero estos datos regionales ocultan una triste realidad,  la de la alta informalidad, en la cual El Salvador   posee uno de los índices más altos de la región, de 69.1%.  

Esta es la  patria exacta. En el caso de Honduras la informalidad  es del 80%, en Guatemala del 70.3% , Nicaragua del 63%, Panamá 52.8%b y Costa Rica del 45.8%.

Estamos hablando de que uno de cada 7 salvadoreños tiene que rebuscárselas desde la madrugada, en el sector informal vendiendo lo que sea, para poder subsistir, y sin ningún tipo de cobertura social de salud ni mucho menos pensiones. Según el PNUD, con datos de 2024, el 70% de los salvadoreños posee un empleo informal para sobrevivir.  

Si disminuye la migración disminuyen las remesas

Uno de los factores que garantiza la continuidad de este modelo de desarrollo económico-social desigual son las remesas. Para enero de este año se recibieron $677.1 millones, la cifra más alta documentada desde enero de 1991, según BCR. El 99.2% de estas remesas proceden de Estados Unidos.  

Conclusiones

Los diversos elementos de la realidad internacional, así como las variables económicas, sociales y políticas nacionales, nos permiten concluir que a corto plazo, las posibilidades de un retorno a modalidades democráticas de convivencia social son limitadas. El autoritarismo engarza con una cultura patriarcal que la refuerza y alimenta.

La reconstrucción del imaginario de izquierda en los sectores populares y del tejido social de organización, conciencia y movilización es una tarea que exige dedicación y paciencia, y que se encuentra bloqueada por  la fragmentación ideológica y orgánica existente.

La supervivencia no solo es social en general, sino también de los organismos populares, incluso hoy de las ONGs, y hasta de la misma UES, que históricamente ha sido la reserva estratégica del movimiento popular, hoy está y desde hace varios años bajo el asedio conservador.

Vivimos un periodo de resistencia, de avances lentos y dudas, de retrocesos, sin conducción ni agenda, momento de proteger lo poco que queda, y en los que se vuelve aun más urgente mantener la cabeza fría y el corazón ardiente, con la certeza que históricamente, luego de la tormenta  siempre vuelve a salir el sol.   

Jesús se aparece a los discípulos. Reflexión sobre Juan 20:19-22. Roberto Pineda. 24 de abril de 2025

“Cuando llegó la noche de aquel mismo día, el primero de la semana, estando las puertas cerradas en el lugar donde los discípulos estaban reunidos por miedo de los judíos, vino Jesús, y puesto en medio, les dijo: Paz a vosotros. 20 Y cuando les hubo dicho esto, les mostró las manos y el costado. Y los discípulos se regocijaron viendo al Señor. 21 Entonces Jesús les dijo otra vez: Paz a vosotros. Como me envió el Padre, así también yo os envío. 22 Y habiendo dicho esto, sopló, y les dijo: Recibid el Espíritu Santo.” Reina-Valera 1960

1. Estamos en Pascua: Jesús ha resucitado! La primera lectura de Pascua nos presenta diversos elementos: los discípulos se reúnen, lo hacen con las puertas cerradas  por miedo  a los judíos, Jesús se les aparece, les da el mensaje de la paz, la alegría de los discípulos, la misión  de proclamar el reino y finalmente la entrega del Espíritu Santo. Reflexionaremos sobre estos siete elementos.

2. Los discípulos se reúnen, se recuerdan de Mateo 18-20: «donde dos o tres se reúnen en mi nombre, allí estoy yo en medio de ellos». Jesús está aquí presente con nosotros. Jesús promueve la organización, el tejido social, la organización da fuerza. La iglesia debe ser una comunidad organizada según los dones de sus miembros.

3. Los discípulos se reúnen pero con las “puertas cerradas” porque temen a los judíos. El temor es parte de la condición humana, es parte de la opresión. La cruz significa sufrimiento, dolor. Los poderosos gobiernan basados en el temor, sea al desempleo, a la violencia, al exilio o a la muerte. El temor a la represión paraliza, puede convertirse en sometimiento, pero…también en rebeldía. La historia nos da incontables ejemplos. Debemos de preguntarnos como comunidad de fe: ¿nos reunimos por temor con las puertas cerradas?  ¿Somos una iglesia de puertas cerradas?

4. Jesús siempre nos acompaña, siempre se nos aparece, aunque nosotros le cerremos las puertas de nuestros corazones, él siempre nos llama  a la conversión y a la lucha.

5. Y su mensaje es un mensaje de paz, de esperanza, de confianza, de certeza que los poderosos, los que promueven la represión, los que crucifican, no prevalecerán, serán derrotados, aunque las condiciones parezcan difíciles. Acordémonos siempre que Jesús ha resucitado.  La paz de Jesús transforma nuestros corazones y nuestras vidas.

6.   El mensaje de paz de Jesús siempre debe de llenarnos de alegría. Lo hace en dos ocasiones porque frente a la duda y la confusión, la incertidumbre del futuro, miedo, dolor, esta la alegría que nos da el de ser seguidores de Jesús el resucitado.

7. Y Jesús nos dio una misión: la proclamación de reino de su Padre, que es un reino de paz y de justicia. Como cristianos no somos de este mundo capitalista, sino de un mundo nuevo, renovado.

8. Y finalmente, Jesús nos hace participes de su espíritu, el soplo del espíritu santo, que nos da la fuerza, la inteligencia, la voluntad para enfrentar a los poderosos y derrotarlos. Amén.

MAGA está empezando a resquebrajarse. Ali Breland. The Atlantic. January 2025

El domingo por la noche, en el salón de baile del sótano del Hotel Salamander en Washington, D.C., Charlie Kirk estaba más feliz que nunca. «Creo firmemente que esta es la gracia de Dios para nuestro país, que nos da otra oportunidad de luchar y prosperar», dijo Kirk, director de Turning Point USA, una organización conservadora de apoyo a la juventud, entre vítores de los cientos de seguidores de MAGA que habían acudido a su baile preinaugural. «Estamos a punto de vivir una nueva era dorada, un renacimiento estadounidense».

Las celebraciones han continuado ahora que Donald Trump está de vuelta en la Casa Blanca, ya que ha firmado una oleada de órdenes ejecutivas para cumplir con sus promesas de campaña. Pero este podría ser el mejor estado de ánimo en el mundo MAGA por un tiempo. La coalición del presidente está dividida entre dos facciones distintas pero superpuestas que están destinadas a las luchas internas. De un lado están los nacionalistas y reaccionarios de extrema derecha que han apoyado a Trump desde que bajó por su escalera mecánica dorada. Entre ellos se encuentran Stephen Miller, quien es visto como un arquitecto jefe de la agenda antiinmigración de Trump , y Steve Bannon, ex estratega jefe de Trump y ex presidente ejecutivo de Breitbart News . Del otro lado está la derecha tecnológica: Elon Musk y otras élites de Silicon Valley, incluidos Peter Thiel y Marc Andreessen, que se han convertido en fervientes partidarios del presidente. Estos grupos ya están chocando en aspectos clave de la represión migratoria de Trump. En el segundo mandato de Trump, no todos pueden ganar.

Durante la campaña, fue fácil para estos dos grupos alinearse en el objetivo de elegir a Trump. Los miembros del ala nacionalista se regocijaron con la forma en que Musk impulsó su ideología en X, la plataforma social de su propiedad. Con sus más de 200 millones de seguidores, Musk ha contribuido a difundir teorías conspirativas de extrema derecha, como la falsa afirmación de que los inmigrantes haitianos en Ohio se comen a las mascotas de la gente . Mientras tanto, la derecha tecnológica ha disfrutado de los ataques a las iniciativas de DEI en el lugar de trabajo, ataques que les han permitido retractarse con mayor facilidad de sus prácticas de contratación , en contra de la voluntad de sus empleados más liberales.

Pero ambos grupos también aspiran a objetivos distintos. La derecha nacionalista aspira a una economía que priorice y ayude a las familias nacidas en Estados Unidos (en concreto, a las familias nucleares tradicionales), a veces en detrimento de los intereses empresariales; la derecha tecnológica aspira a una economía desregulada que mejore sus resultados. La derecha nacionalista quiere frenar casi toda la inmigración; la derecha tecnológica quiere acoger a trabajadores inmigrantes a su antojo. La derecha nacionalista quiere que Estados Unidos vuelva a una era pre-internet que percibe como estable y próspera; la derecha tecnológica quiere dar paso a una nueva economía audaz y con un enfoque global.

Ya han empezado a notarse las grietas. El mes pasado, la elección de Trump del capitalista de riesgo de Silicon Valley, Sriram Krishnan, como asesor de IA desencadenó una amarga y muy pública disputa entre ambos bandos sobre las visas para inmigrantes altamente cualificados. («¡Que se jodan en la cara!», les dijo Musk en un momento a sus críticos de la derecha). En aquel momento, argumenté que la luna de miel MAGA había terminado . Los desacuerdos solo se han intensificado. La semana pasada, después de que el expresidente Joe Biden utilizara su discurso de despedida para advertir sobre la influencia de los oligarcas de Silicon Valley y el «complejo industrial tecnológico», el influencer nacionalista blanco Nick Fuentes publicó en X que «Biden tiene razón». Bannon, en particular, no ha cedido: a principios de este mes, le dijo a un periódico italiano que Musk es una «persona verdaderamente malvada» y que conseguiría que el multimillonario fuera «echado» de la órbita de Trump para el día de la investidura. (Considerando que, según se informa, Musk conseguirá una oficina en el Ala Oeste, Bannon no parece haber tenido éxito en esa búsqueda). En una entrevista con mis colegas Ashley Parker y Michael Scherer, Bannon describió a los titanes tecnológicos como «nerds» a quienes Trump humillaba. Verlos el día de la investidura fue «como entrar en la cabaña de Teddy Roosevelt y ver las cabezas de todos los animales que cazó», dijo Bannon.

En cierto sentido, tiene razón. Durante la ceremonia de investidura, multimillonarios tecnológicos —entre ellos Musk, el director ejecutivo de Meta, Mark Zuckerberg, el fundador de Amazon, Jeff Bezos, el director ejecutivo de Google, Sundar Pichai, y el director ejecutivo de Apple, Tim Cook— se sentaron justo detrás de la familia de Trump en el estrado. No todos son tan firmes partidarios de Trump como Musk, pero han congraciado con el presidente cenando con él en Mar-a-Lago y haciendo donaciones millonarias a su fondo inaugural (en algunos casos, de sus cuentas bancarias personales y, en otros, de las empresas que dirigen).

Al hacerlo, se han ganado su atención y ahora pueden influir en el presidente de maneras que podrían no coincidir con las prioridades de la derecha nacionalista. El lunes, durante su primera conferencia de prensa desde la Casa Blanca este mandato, Trump defendió el programa de visas H-1B: «Queremos que personas competentes vengan a nuestro país», dijo. Más tarde, Bannon respondió en su podcast, lamentando a los «tecnofeudalistas» a quienes Trump aparentemente está escuchando.

Ambas facciones aún tienen intereses coincidentes. Están hartas de un país que, según ellas, se ha debilitado y ha sido excesivamente considerado con las necesidades de los vulnerables, en detrimento de los más productivos. Estados Unidos carece de «energía masculina», como lo expresó recientemente Zuckerberg. Algunos miembros de ambos bandos parecen interesados ​​en intentar reconciliar sus diferencias, o al menos en no profundizar la división. En vísperas de la toma de posesión, justo antes del baile de Turning Point USA, la editorial derechista Passage Publishing celebró su propio baile en Washington D. C., un evento que pretendía ser una noche en la que «MAGA se encuentra con la derecha tecnológica». El director de Passage Publishing, Jonathan Keeperman, se ha mostrado muy interesado en hacer de mediador. El mes pasado, participó en el podcast de Kirk e intentó presentar el debate sobre las visas como un espacio en el que su ala reaccionaria y nativista de la derecha podría encontrar causa común con la derecha tecnológica. Al limitar la inmigración y «desarrollar nuestro propio talento STEM nativo», afirmó, Silicon Valley puede «ganar la carrera armamentística de la IA».

Kirk no pudo evitar que su frustración hacia la élite tecnológica se filtrara. «Las grandes tecnológicas nos han censurado, difamado y tratado terriblemente», dijo. «¿Por qué entonces íbamos a ceder a sus deseos políticos?». Es fácil imaginar a Musk haciéndose la misma pregunta. Él y sus colegas dirigen algunas de las empresas más poderosas del mundo. No van a renunciar a eso porque unas pocas personas, en las mismas plataformas que poseen, se lo hayan dicho. Cada bando es firme en sus deseos y no cederá fácilmente.

Ya podemos adivinar cómo terminará esto. Durante su primer gobierno, a pesar de sus promesas populistas durante la campaña, Trump finalmente se puso del lado de los ricos. Bannon, su principal estratega al inicio de su primer mandato, impulsó subidas de impuestos para los ricos. Siete meses después de asumir la presidencia, Trump lo despidió y luego procedió a aprobar recortes de impuestos. En su nuevo gobierno, la derecha nacionalista sin duda avanzará: está encantada con las medidas de Trump en torno a la ciudadanía por nacimiento y su promesa de impulsar las deportaciones masivas. Pero si alguna vez entra en conflicto con lo que quieren los asesores ricos de Trump en el mundo tecnológico, buena suerte.

Recuerden, fueron Zuckerberg, Bezos y Musk quienes ocuparon el estrado en la toma de posesión de Trump. Bannon, Keeperman y Kirk no estaban a la vista.

Rolando Orellana: hasta la victoria siempre!

SAN SALVADOR, 13 de abril de 2025 (SIEP) “Con mucha tristeza hemos conocido este día de fallecimiento de nuestro querido camarada comunista Rolando Orellana…” expresó el escritor salvadoreño Roberto Pineda.  

Agregó que “conocí a Rolando  a finales de 1981 en Managua, Nicaragua. El ya era de la dirección del Partido (Comunista) y yo como militante trabajaba en la agencia de prensa NOTISAL. Había él salido del país porque iba a realizar una gira por los países socialistas, dado su conocimiento del ruso…”

Lo conocíamos cariñosamente como Semita, dada su baja estatura,  y pudimos  cultivar una amistad dado que ambos desarrollábamos nuestra labor política en el local del PCS, que quedaba en el residencial Planetarium, en la carretera vieja a León.

Hablábamos largamente sobre política salvadoreña, sobre el movimiento comunista internacional, el desarrollo de la guerra, el original proceso revolucionario nicaragüense, y hasta de poesía y literatura.

Me acuerdo que le bromeaba mucho por su tendencia a expresar la realidad mediante  términos jurídicos, dada su formación en Derecho Internacional allá en el lejano Moscú, de la entonces Unión Soviética.

Luego de los Acuerdos de Paz de 1992, nos vimos pocas veces, hasta que por casualidad me lo encontré hace como diez años, y supe que trabajaba en la Corte Suprema de Justicia, y felizmente accedió a concederme varias entrevistas para el SIEP.

En estas entrevistas  quedo registrada parte de su larga y fructífera vida revolucionaria, que lo llevó a ser el primer secretario general de la reconstituida segunda Juventud Comunista en 1973, cuarenta años después que la primera fue destruida por la represión de Martínez en enero de 1932.

Querido Rolando, hasta la victoria siempre!